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Relance de l’aquaculture au Sri Lanka

 

Au Sri Lanka, le gouvernement a pour objectif de doubler la consommation de poisson par personne, de 11 kilos à 22 kilos par année, d’ici à la fin de 2014, afin d’augmenter la teneur en protéines du régime alimentaire.

Aussi des chercheurs de la Wayamba University, au Sri Lanka, de l’Université de Calgary et de la British Columbia Aquatic Food Resources Society, au Canada, collaborent-ils avec les ministères des Pêches des provinces du Nord-Ouest et de l’Est du pays pour favoriser la production de crevettes et d’huîtres et la pisciculture en réservoirs saisonniers.

Le recours à un système de messagerie texte et à une plateforme Web permet de fournir aux crevetticulteurs de l’information essentielle en matière de production, notamment en ce qui concerne les mesures à prendre pour réduire les risques de maladie. Dix collectivités ont tiré parti d’un projet pilote d’élevage du poisson. Chacune d’elles a eu accès à un réservoir de 10 hectares et a, en six mois, récolté en moyenne 4 000 kilos de poissons.

L’établissement de miniviviers communautaires pour la production d’alevins va bon train. Dans le cadre d’un autre projet pilote, des femmes de deux collectivités côtières ont reçu une formation en ostréiculture qui leur a permis de produire, en 12 mois ou moins, des huîtres de taille commercialisable. Les huîtres sont vendues tant sur le marché intérieur que sur les marchés d’exportation. Les travaux se poursuivent afin de cerner les risques de production que comporte l’ostréiculture et d’y remédier.

Relance de l’aquaculture au Sri Lanka (PDF, 481 Ko)

Il s’agit de l’une des fiches de la collection Recherche et changement, qui présente certaines des incidences que l’on commence à constater dans la foulée des projets qu’a subventionnés en Asie le Fonds canadien de recherche sur la sécurité alimentaire internationale.