Réduction des pertes de mangues après la récolte en Asie du Sud
Près de 70 % de la production mondiale de mangues provient de l’Inde, mais les pertes après récolte en raison d’une manutention, d’un transport et d’une transformation inadéquats peuvent atteindre 35 %. De plus, les prix obtenus par les producteurs sont souvent peu élevés à cause de la saturation du marché.
Dans le but de réduire les pertes, des scientifiques du Canada, de l’Inde et du Sri Lanka ont testé l’utilisation d’un composé organique appelé hexanal, une version synthétique d’une substance naturellement produite par les plantes blessées.
On a constaté que la vaporisation de très faibles concentrations d’hexanal dans les vergers de mangues retarde le mûrissement des fruits de trois semaines, ce qui entraîne une hausse du revenu tiré de la récolte pouvant aller jusqu’à 15 %.
Après la récolte, les mangues vaporisées ont une durée de conservation beaucoup plus longue que les mangues non traitées : jusqu’à 26 jours si les mangues sont réfrigérées et jusqu’à 17 jours à la température ambiante. Cela permet d’exporter ce fruit vers des marchés plus éloignés et plus rémunérateurs.
On a également conçu des boîtes spéciales contenant de la fibre de banane imprégnée d’hexanal, dont l’utilisation pour le transport de la mangue permet de conserver le fruit beaucoup plus longtemps.
Réduction des pertes de mangues après la récolte en Asie du Sud (PDF, 506 Ko)
Il s’agit de l’une des fiches de la collection Recherche et changement, qui présente certaines des incidences que l’on commence à constater dans la foulée des projets qu’a subventionnés en Asie le Fonds canadien de recherche sur la sécurité alimentaire internationale.