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Pauvreté, croissance démographique et violence chez les jeunes dans les villes de la République démocratique du Congo (RDC)

 

Les résultats de la recherche, financée par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), menée à l’Université de Kinshasa, en République démocratique du Congo, montrent qu’une croissance démographique non contrôlée — moyenne de 10 naissances par femme — combinée à un manque de possibilités économiques et d’occasions d’éducation pour les jeunes défavorisés, contribue à la prolifération des bandes de jeunes qui terrorisent les habitants de villes comme Kinshasa et Mbuji-Mayi. Armés de couteaux, de machettes et d’armes similaires, des jeunes âgés de 10 à 35 ans forment ces bandes et se considèrent comme « socialement morts ».

Dans une nouvelle synthèse des résultats de la recherche, l’équipe de recherche a établi que l’éducation obligatoire, la création d’emplois pour les femmes et les jeunes ainsi que l’amélioration des pratiques et des ressources de maintien de l’ordre constituent des stratégies clés qui permettraient de réintégrer ces jeunes marginalisés et de réduire la violence urbaine. En outre, une autre priorité consiste à examiner les groupes de protection qui ont été formés pour répondre à la menace posée par ces bandes de jeunes « Kuluna ».

Apprenez-en plus sur les causes de la violence urbaine en RDC et sur le lien avec la pauvreté et l’exclusion dans la synthèse intitulée « Violences et exclusions urbaines en République Démocratique du Congo » (PDF, 3 Ko).

Apprenez-en plus sur le projet « Nature et acteurs de la violence urbaine en République démocratique du Congo ».

Renseignez-vous sur le travail réalisé par le CRDI, en partenariat avec le Department for International Development du Royaume-Uni, pour s’attaquer à la violence urbaine et à l’exclusion dans le cadre de l’initiative Villes sûres et inclusives.