Aller au contenu principal

Opinion : Recours à la technologie numérique pour améliorer la vie des réfugiés

 

Au Liban, les réfugiés représentent près d’une personne sur quatre. Il s’agit d’un chiffre alarmant, mais pas si surprenant compte tenu des conflits qui sévissent au Moyen­Orient, qu’ils soient prolongés ou émergents. Au cours des cinq dernières années, un afflux rapide de réfugiés syriens a catapulté le Liban au rang de 3e pays d’accueil des réfugiés, alors qu’il occupait auparavant la 69e place. Le pays accueille également une grande partie de la population mondiale de réfugiés palestiniens, qui représentent près de 10 % de la population du pays.

Parmi ces réfugiés, nombreux sont ceux qui élèvent la quatrième génération de leur famille au sein des camps de réfugiés. Surpeuplés, ces camps offrent des conditions de logement et des infrastructures médiocres. Par ailleurs, les réfugiés qu’ils abritent ne bénéficient pas d’une nutrition de bonne qualité. Ces circonstances donnent lieu à des taux accrus de maladies non transmissibles (MNT), telles que le diabète, l’hypertension et les infections respiratoires. En outre, elles rendent la grossesse et l’accouchement plus risqués pour les mères.

Un projet de recherche en santé financé par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada montre comment les technologies numériques telles que les téléphones cellulaires et les netbooks peuvent aider à combler les lacunes en matière d’accès aux services et de qualité des services auxquelles font face les Palestiniens dans les camps de réfugiés ainsi que d’autres populations vulnérables au Liban.

Lancé en 2014, e­Sahha est un projet de recherche sur la mise en oeuvre visant à mettre à profit la technologie mobile en l’intégrant dans le contexte local, en vue d’assurer la constance des services pour les groupes à haut risque et de donner l’occasion à ces derniers de faire entendre leur voix quant à la qualité des services de santé qu’ils reçoivent.

Lisez l’article complet sur le blogue Development Unplugged du Conseil canadien pour la coopération internationale et du Huffington Post.