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Encourager la participation à la transition au lendemain d’un conflit

 
21 juin 2016

Pour que les processus de consolidation de la paix entraînent des retombées durables, la transition menant au rétablissement de la sécurité après un conflit doit être soigneusement planifiée et comporter une dimension participative. Une telle transition implique souvent une reconfiguration de toute la structure de sécurité et la nécessité de réintégrer les anciens combattants et de restructurer l’armée et les services de police.

Dans Post-War Security Transitions: Participatory peacebuilding after asymmetric conflicts, les auteurs se fondent sur l’expérience de personnes ayant pris part à des conflits. Des études de cas produites dans le cadre de recherches financées par le CRDI ont exploré le rôle que les groupes armés non étatiques jouent sur le plan de la transition à la sécurité dans neuf pays en situation d’après-conflit (l’Afrique du Sud, le Burundi, la Colombie, l’Indonésie (province d’Aceh), l’Irlande du Nord, le Kosovo, le Népal, le Salvador et le Sud-Soudan).

Les chercheurs ont analysé les réussites et les limites des négociations de paix, la démobilisation et la réintégration socioéconomique. Leur analyse a révélé que les anciens combattants n’étaient ni des saboteurs de la paix ni de simples bénéficiaires de l’aide passifs, mais bien souvent des agents de consolidation de la paix et des intervenants clés au sein des gouvernements émergents. Les chercheurs ont également constaté que la démarche qui fonctionnait le mieux était une démarche inclusive sollicitant la participation de tous les intervenants, qu’ils soient susceptibles de contribuer au processus de paix ou d’entraver ce dernier.

Pour obtenir d’autres renseignements sur cet ouvrage, consultez le site Web de Routledge.

Consultez un document d’orientation produit par les mêmes auteurs et intitulé From Combatants to Peacebuilders: a case for inclusive, participatory and holistic security transitions.