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Données probantes pour la réduction de la violence urbaine au cours des 20 prochaines années

 
Media
Favela de Prazeres
FLICKR / Dany13

Quelles stratégies fonctionnent — et ne fonctionnent pas — pour réduire la violence dans les centres urbains ? Pour répondre à cette question, l’initiative Villes sûres et inclusives documente les liens entre la violence, la pauvreté et les inégalités en milieu urbain depuis quatre ans. Financé conjointement par le CRDI et le Department for International Development (DFID) du Royaume-Uni, ce programme de recherche est en cours dans 16 pays et plus de 40 villes de l’Afrique subsaharienne, de l’Asie du Sud et de l’Amérique latine.

Quinze équipes de recherche ont vérifié l’efficacité des théories, stratégies et interventions en matière de réduction de la violence urbaine en plus d’étudier les principales lacunes sur le plan des connaissances. Elles émettent aujourd’hui des recommandations complètes aux responsables des politiques et aux praticiens dans ce domaine.

Le CRDI communique cette recherche axée sur les données probantes à l'échelle internationale. Nous étions, par exemple, à la Conférence Habitat III, à Quito, en Équateur, afin de faire du nouveau programme urbain une réalité.

Les histoires d’influence publiées dans cette page expliquent comment :

  • Un programme de travail État-collectivité ciblant la pauvreté contribue à la sécurité dans les villes d’Afrique du Sud participantes.
  • Le manque d’accès aux services publics de base à Karachi et à Rawalpindi-Islamabad, au Pakistan, contribue à alimenter la violence contre les femmes, à la maison comme à l’extérieur.
  • À Rio de Janeiro et Cape Town, les liens communautaires peuvent tout aussi bien mener à la collaboration civique qu’aux gangs et au phénomène du justicier.
  • Des établissements peuvent provoquer, soutenir ou réduire la violence selon leur approche en matière de pauvreté et d’inégalité à Caracas, au Venezuela.
  • Des conflits territoriaux urbains et l’éclatement des liens familiaux et communautaires poussent les enfants vers des gangs de jeunes criminalisés en Côte-d’Ivoire.

Les résultats de recherche mondiaux découlant de l’initiative Villes sûres et inclusives rassemblent des données probantes uniques des diverses villes à l’étude. En général, ils illustrent comment l’exclusion sociale, les débouchés économiques, les rôles traditionnels restrictifs et le manque d’accès aux services de base sont certains des principaux facteurs expliquant la violence dans de nombreux centres urbains du monde. Ces conclusions ont déjà des répercussions sur les responsables des politiques, les praticiens et les chercheurs dans le domaine de la sécurité urbaine.

Cliquez ici pour lire un aperçu des conclusions clés de cette initiative.

Histoires à succès : Villes sûres et inclusives

Manifestation pour lutter contre la violence en Afrique du Sud

Community Work Programme réduit la pauvreté et la violence

Le Community Work Programme de l'Afrique du Sud vise la réduction de la pauvreté, mais des chercheurs ont constaté qu'il a aussi l'effet inattendu de réduire la violence.
Un policer qui gère une foule

La cohésion sociale : une solution ou un moteur de violence urbaine ?

La cohésion sociale peut jouer un rôle important dans l’établissement et le maintien de l’ordre dans les communautés.
Un autobus qui amène plusieurs personnes au Pakistan

Rôles traditionnels, vulnérabilité et violence en milieu urbain au Pakistan

Le Pakistan a connu des changements considérables au cours des 50 dernières années, et bien que les rôles traditionnels soient bien ancrés, les jeunes sont exposés à de nouvelles idées en raison de la technologie et de l’urbanisation.
Une personne tient dans ses mains des cartouches de fusil

Réduire la violence chez les jeunes en Côte d’Ivoire

Les jeunes de la Côte d’Ivoire sont devenus victimes et auteurs de crimes violents et recommande des mesures pour leur offrir un meilleur avenir.
Personnes manifestant dans la rue

Restauration des institutions pour des villes sûres et inclusives

La pauvreté et l’inégalité salariale sont souvent citées comme facteurs incitant à la violence. Malgré les progrès réalisés sur le plan de l’égalité salariale, la violence est en hausse dans les villes du Venezuela.