Données probantes pour la réduction de la violence urbaine au cours des 20 prochaines années
Quelles stratégies fonctionnent — et ne fonctionnent pas — pour réduire la violence dans les centres urbains ? Pour répondre à cette question, l’initiative Villes sûres et inclusives documente les liens entre la violence, la pauvreté et les inégalités en milieu urbain depuis quatre ans. Financé conjointement par le CRDI et le Department for International Development (DFID) du Royaume-Uni, ce programme de recherche est en cours dans 16 pays et plus de 40 villes de l’Afrique subsaharienne, de l’Asie du Sud et de l’Amérique latine.
Quinze équipes de recherche ont vérifié l’efficacité des théories, stratégies et interventions en matière de réduction de la violence urbaine en plus d’étudier les principales lacunes sur le plan des connaissances. Elles émettent aujourd’hui des recommandations complètes aux responsables des politiques et aux praticiens dans ce domaine.
Le CRDI communique cette recherche axée sur les données probantes à l'échelle internationale. Nous étions, par exemple, à la Conférence Habitat III, à Quito, en Équateur, afin de faire du nouveau programme urbain une réalité.
Les histoires d’influence publiées dans cette page expliquent comment :
- Un programme de travail État-collectivité ciblant la pauvreté contribue à la sécurité dans les villes d’Afrique du Sud participantes.
- Le manque d’accès aux services publics de base à Karachi et à Rawalpindi-Islamabad, au Pakistan, contribue à alimenter la violence contre les femmes, à la maison comme à l’extérieur.
- À Rio de Janeiro et Cape Town, les liens communautaires peuvent tout aussi bien mener à la collaboration civique qu’aux gangs et au phénomène du justicier.
- Des établissements peuvent provoquer, soutenir ou réduire la violence selon leur approche en matière de pauvreté et d’inégalité à Caracas, au Venezuela.
- Des conflits territoriaux urbains et l’éclatement des liens familiaux et communautaires poussent les enfants vers des gangs de jeunes criminalisés en Côte-d’Ivoire.
Les résultats de recherche mondiaux découlant de l’initiative Villes sûres et inclusives rassemblent des données probantes uniques des diverses villes à l’étude. En général, ils illustrent comment l’exclusion sociale, les débouchés économiques, les rôles traditionnels restrictifs et le manque d’accès aux services de base sont certains des principaux facteurs expliquant la violence dans de nombreux centres urbains du monde. Ces conclusions ont déjà des répercussions sur les responsables des politiques, les praticiens et les chercheurs dans le domaine de la sécurité urbaine.
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