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Des experts discutent des meilleurs moyens de prévenir les maladies non transmissibles en Afrique

 

Avec l’urbanisation des pays et la modernisation des économies, de plus en plus d’Africains adoptent des modes de vie qui augmentent l’incidence des maladies non transmissibles (MNT). L’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit que, d’ici 2030, des maladies telles que le cancer, le diabète, l’hypertension et les accidents cardiovasculaires seront les causes de mortalité les plus courantes en Afrique.

Afin de freiner cette épidémie, l’OMS recommande de mettre en oeuvre des interventions appelées les meilleurs moyens d’atténuer les principaux facteurs de risque des MNT : le tabagisme, la consommation néfaste d’alcool, le manque d’activité physique et l’alimentation malsaine. Cela dit, afin de maîtriser ces facteurs de risque, il faut que plusieurs secteurs collaborent à promouvoir une approche pangouvernementale.

Depuis 2013, l’African Population and Health Research Center (APHRC) examine les actuelles politiques de contrôle des MNT, en particulier celles qui portent sur les meilleures interventions de l’OMS au Cameroun, au Kenya, au Malawi, au Nigeria et en Afrique du Sud. Le projet financé par le CRDI intitulé Analysis of NCD Prevention Policy in Africa aide à mieux comprendre les défis et les possibilités d’une action multisectorielle destinée à formuler et mettre en oeuvre des politiques sur les MNT.

Dans le but de présenter les enseignements issus de l’étude portant sur les cinq pays susmentionnés, l’APHRC et l’Alliance contre les MNT en Afrique de l’Est (EANCDA) ont tenu une conférence régionale du 25 au 27 janvier 2017 au Nairobi. Une centaine d’experts, chercheurs, fonctionnaires et décideurs de différents pays et organisations, notamment, l’OMS, l’Institute of Economic Affairs (IEA), Partenaires pour la santé (PPS), l’Université Aga Khan, l’Université de Nairobi et Médecins Sans Frontières Belgique, se sont réunis pour explorer les possibilités de recherche collaborative visant à renforcer les données probantes sur l’élaboration d’une politique sur les MNT pour la région.

Les participants à cette conférence se sont entendus sur la nécessité d’améliorer la collecte, l’analyse et la diffusion des données et ils ont élaboré un éventuel cadre qui permettrait à de futurs groupes de travail de promouvoir les priorités en matière de recherche sur la scène nationale, régionale et continentale.