Avantages potentiels des médicaments pour le cœur chez les patients à haut risque de contracter la COVID-19

Lorsque la pandémie de COVID-19 a débuté au printemps 2020, les chercheures et chercheurs ont observé que les personnes touchées par une infection respiratoire et atteintes de la COVID-19 pouvaient développer des complications néfastes au niveau des poumons et du cœur, ce qui les exposait à un risque élevé d’hospitalisations, de la nécessité d’utiliser un ventilateur et même de décès. Ce projet, soutenu par le CRDI, a permis d’étudier les avantages potentiels des inhibiteurs du système rénine-angiotensine (RASi), une classe de médicaments pour le cœur qui sont systématiquement utilisés pour traiter l’hypertension artérielle, afin d’aider à diminuer le risque de complications chez les personnes atteintes d’une infection à la COVID-19.

Avec l’émergence de variants du virus et le développement de vaccins, l’essai s’est adapté à l’évolution de la pandémie. Au début de la pandémie, la plupart des personnes qui ont développé des complications étaient des personnes âgées présentant des facteurs de risque de maladie cardiaque ou dont l’immunité était compromise en raison d’autres pathologies. Le principal objectif de l’équipe de recherche était de traiter la COVID-19 et les complications à court terme qui y sont liées. Cependant, étant donné l’incidence élevée de symptômes à long terme après une infection à la COVID-19, l’essai clinique a évolué pour évaluer les conséquences à long terme relatives à la COVID-19 et à son traitement. L’équipe de recherche continue à suivre les personnes participantes afin de trouver des réponses aux répercussions à long terme de la COVID-19 ainsi que les changements constatés dans leur qualité de vie.

Pour ce projet, l’équipe de recherche a collaboré avec des scientifiques d’Amérique du Nord et du Sud pendant les multiples vagues de la pandémie de même qu’après les campagnes de vaccination. Le projet a également rejoint récemment un consortium sur la COVID-19 composé de chercheures et de chercheurs, ainsi que de scientifiques des États-Unis, d’Australie et du Royaume-Uni afin de combiner les données et de tirer des conclusions au sujet des résultats pour la population. Cette collaboration avec les sites participants d’Amérique du Sud contribuera à apporter une contribution mondiale au traitement de cette maladie nouvelle et évolutive et aidera les équipes de recherche à améliorer leur compréhension des effets de la COVID-19 sur la santé à long terme.