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Projet

Vers un partage équitable et durable des terres pour les agricultrices et agriculteurs d’Asie du Sud-Est déplacés en raison du changement climatique
 

Cambodge
Thaïlande
Vietnam
Numéro de projet
110568
Financement total
700,000.00 $ CA
Administrateur·trice du CRDI
Kundan Mishra
État du projet
Actif
Durée
36 mois

Programmes et partenariats

Organisation(s) principale(s)

Chargé·e de projet:
WARATHIDA CHAIYAPA
Thailand

Sommaire

En Asie du Sud-Est, la crise climatique fait peser des risques uniques sur les 6,9 millions d’agricultrices et d’agriculteurs de la région.En savoir plus

En Asie du Sud-Est, la crise climatique fait peser des risques uniques sur les 6,9 millions d’agricultrices et d’agriculteurs de la région. Le delta du Mékong perd chaque année des terres agricoles en raison d’événements liés au climat, ce qui soulève des questions cruciales quant à la juste redistribution des terres pour les agricultrices et agriculteurs. Il est important de souligner que la Thaïlande, le Vietnam et le Cambodge se trouvent aussi à une étape unique de l’élaboration de leurs politiques foncières, qui sont définies par des conflits historiques, des revendications foncières contestées, des possibilités de croissance économique et une interaction d’identités sociales.

Ce projet présente un cadre d’attribution des terres juste et durable pour les agriculteurs de la région du Mékong touchés par les déplacements induits par la crise climatique. En particulier, le projet se concentre sur le renforcement des voix des collectivités dans la gouvernance des déplacements et de la réaffectation des terres dans la région. À travers six études de cas en Thaïlande, au Vietnam et au Cambodge, le projet met en évidence les liens entre la participation des collectivités et la réaffectation des terres dans la région. Les six études de cas couvriront une série de changements induits par la crise climatique, notamment les inondations, la salinisation, la sécheresse et l’élévation du niveau de la mer.

L’approche comparative est motivée par la gravité du rythme d’apparition de ces changements, qui à son tour nuit à la participation de la collectivité à la réponse politique à ces risques de crise climatique. En outre, le cadre de vulnérabilité permet à la recherche de prendre en compte les risques croisés auxquels sont confrontés les agricultrices, les collectivités autochtones et d’autres groupes d’agriculteurs marginalisés. À l’aide d’études de cas comparatives et de méthodes participatives, ce projet définit les possibilités de renforcer la voix des collectivités et de développer des connaissances applicables à la participation de celles-ci à une réaffectation équitable des terres. Dans chaque pays, des membres de la société civile participeront au projet dès le début en tant que membres de l’équipe de recherche, afin de s’assurer que la conception et la mise en oeuvre de la recherche répondent aux besoins et aux lacunes en matière de connaissances des collectivités touchées.