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Un examen de l'économie politique de la violence dans les régions frontalières de l'Amérique latine

Résumé du projet

Ce projet proposera des recommandations concrètes, fondées sur la recherche appliquée, qui aideront les régions frontalières de l'Amérique latine à s'attaquer aux activités illicites liées aux drogues. L'équipe du projet constituera un réseau de chercheurs à l'échelle de l'Amérique latine, qui documenteront l'économie politique des activités illicites dans huit pays latino-américains : l'Argentine, le Brésil, la Bolivie, la Colombie, l'Équateur, le Guatemala, le Mexique et le Pérou.

Le prix du problème de la drogue en Amérique latine
Partout dans la région, on ne fait que commencer à comprendre l'étendue des activités illicites transfrontalières liées aux drogues. Les estimations approximatives des Nations Unies indiquent que la valeur commerciale annuelle du commerce illégal transfrontalier des drogues en Amérique latine est de 450 milliards USD.

Viennent s'y ajouter 12 milliards UDS pour le trafic illégal des armes légères et encore 40 milliards USD pour le commerce illégal du tabac. Puis il y a la violence. Les villes frontalières de l'Amérique latine sont maintenant le théâtre d'une part des niveaux extrêmes de violence dans la région.

Le problème avec les stratégies de sécurité
Certains pays et organisations internationales se sont faits les défenseurs des stratégies de sécurité transfrontalières. Ces dernières promettent une démarche intégrée et concertée pour s'attaquer aux réseaux et au commerce transfrontalier illicites. Mais ces démarches sont souvent freinées par la faiblesse institutionnelle, minées par des intérêts divergents ou par la corruption, et contrecarrées par de puissants réseaux illicites. Les ressources et le niveau d'influence dont jouissent ces réseaux dépassent de loin ceux dont disposent la plupart des services frontaliers et des administrations locales.

L'apport d'un réseau de recherche régional
Le réseau de recherche acquerra une vaste compréhension des marchés illégaux qui exercent leurs activités dans les huit pays, de même que des techniques et des stratégies qu'utilisent les réseaux illicites pour exploiter les faiblesses des contrôles frontaliers pour étendre leurs activités à de nouveaux marchés. Le projet s'est donné comme objectif d'enquêter sur la géographie, la nature, l'étendue et les répercussions du crime organisé transnational.

Les chercheurs cartographieront les marchés illégaux en caractérisant le lieu, la nature et l'étendue des activités illégales (trafic de drogue, armes légères, précurseurs chimiques, traite des personnes, vols et contrebande, et blanchiment d'argent). Ils repéreront des acteurs et des institutions susceptibles d'accroître la reddition de comptes et la légitimité des autorités publiques et privées.

Le réseau évaluera aussi l'efficacité des stratégies et des politiques gouvernementales visant à mettre un terme aux activités illicites transfrontalières dans la région. Il formulera des recommandations fondées sur des données probantes à l'intention des responsables des politiques, des dirigeants d'entreprise et des acteurs communautaires, de façon à freiner les activités illicites et la violence qui les accompagne. En fin de compte, le but est de transformer ces régions frontalières afin qu'elles soient plus sécuritaires et prospères.

No projet
107607
État du projet
Terminé
Date de fin
Durée
36 months
Agent(e) responsable du crdi
Markus Gottsbacher
Financement total
CA$ 997,200.00
Emplacement
Argentine
Bolivie
Brésil
Colombie
Équateur
Guatemala
Mexique
Pérou
Programmes
Gouvernance et justice
Pays de l’institution
Costa Rica
Chargé(e) de projet
Fernando Carrion Mena
Institution
Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales/Latin American Faculty of Social Sciences

Résultats

Política en la violencia y lo político de la seguridad

Política en la violencia y lo político de la seguridad

Libros

Es imprescindible abrir el debate de un tema de crucial importancia en al ámbito de la (in) seguridad ciudadana: las relaciones dialécticas entre violencia y política, expresadas en el hecho de que la violencia ha producido – implícita y explícitamente – vínculos con la política y de que en la búsqueda de la seguridad ciudadana también está presente con fuerza, lo cual muestra que la violencia es un elemento fundamental en la construcción y el ejercicio del poder. Más necesario todavía por el peso creciente que ha adquirido el vínculo reciproco entre violencia, seguridad y política, a pesar de que aún no le concede la importancia que tiene, tanto en los estudios como en el diseño de las políticas. Es más, esta “omisión” tiene que ver con la posición explicita de negar la existencia de lo político en la violencia y en las propuestas de seguridad; lo cual obviamente, es una posición política porque al velar esta realidad se niega al conjunto de actores políticos y económicos que se benefician directa e indirectamente de la (in) seguridad. En otras palabras, los que afirman esta realidad de apoliticismo terminan por actual políticamente, favoreciendo a grupos legales e ilegales específicos.

Auteur ou autrice(s) : Carrion Mena, Fernando

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Langage : Espagnol