Tirer parti des sciences mathématiques pour trouver des solutions résistantes au changement climatique

 

La variabilité du climat et les phénomènes climatiques extrêmes posent des problèmes de développement importants pour l’Afrique au XXIe siècle. Les effets se font déjà sentir dans divers secteurs, notamment l’agriculture et la sécurité alimentaire, l’éducation et la santé, nuisant aux moyens de subsistance, le bien-être et l’économie en général. Les capacités actuelles d’adaptation et de résilience de l’Afrique sont faibles face aux impacts des changements climatiques. La convergence des sciences mathématiques et de l’intelligence artificielle (IA) offre de nouvelles possibilités de générer des scénarios complets sur les risques climatiques, les schémas de vulnérabilité et les émissions de gaz à effet de serre afin de faciliter les prévisions et la planification de la résilience. Grâce à la collecte et à l’analyse de vastes volumes de données météorologiques et climatiques, l’intégration de l’IA dans la modélisation mathématique peut améliorer la précision des prévisions relatives au changement climatique et orienter les réponses appropriées.

Le nombre de scientifiques possédant les compétences requises pour intégrer efficacement l’IA et les techniques mathématiques dans la modélisation climatique reste faible en Afrique subsaharienne. En outre, les programmes universitaires ont été lents à s’adapter à l’évolution rapide des besoins pratiques des décideurs politiques et des parties prenantes du secteur privé.

Pour combler ce déficit de compétences, ce projet renforcera les capacités des scientifiques africains à contribuer à l’atténuation des effets des changements climatiques en jetant les bases de l’intégration de l’IA dans la modélisation mathématique au sein des espaces universitaires et politiques. Il s’appuie sur les résultats des précédents projets de sciences mathématiques pour la résilience au changement climatique qui ont démontré la valeur des initiatives de formation ciblées dans le renforcement de capacités spécifiques. Il se concentre sur le renforcement des capacités des chercheuses et chercheurs en début de carrière et sur la facilitation des liens avec les décideurs politiques et les parties prenantes du secteur privé.