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Projet

Sexospécificité et cybersécurité : comprendre la montée des attaques sexospécifiques en ligne
 

Numéro de projet
108911
Financement total
355,950.00 $ CA
Administrateur·trice du CRDI
Ruhiya Seward
État du projet
Terminé
Date de fin
Durée
30 mois

Programmes et partenariats

Économies en réseaux

Organisation(s) principale(s)

Chargé·e de projet:
Ronald Deibert
Canada

Sommaire

La violence en ligne s’impose comme un problème mondial qui touche particulièrement les femmes et les communautés LGBTQI+.En savoir plus

La violence en ligne s’impose comme un problème mondial qui touche particulièrement les femmes et les communautés LGBTQI+. De nouvelles données probantes indiquent que les femmes et les utilisateurs d’Internet issus des communautés LGBTQI+ sont fréquemment victimes de harcèlement, de discours haineux et de censure. Un rapport des Nations Unies publié en 2015 révèle que près des trois quarts des femmes en ligne ont été exposées à une quelconque forme de cyberviolence. Les communautés LGBTQI+ dans les pays de l’hémisphère sud affirment qu’elles souffrent également de violence, de surveillance et de censure en ligne, mais les données d’enquête sont limitées.

La connectivité ayant donné lieu à des attaques sexospécifiques en ligne et à des menaces à la liberté d’expression, les sujets intersectoriels de sexospécificité et de la sécurité numérique deviennent de plus en plus pertinents dans les pays en développement. De plus, étant donné la nature intersectionnelle de ce sujet, les enjeux touchant les femmes de l’hémisphère sud touchent également les communautés LGBTQI+. Cependant, la recherche sur les droits de la personne en ligne (droits numériques) pour les deux communautés est limitée, et il existe peu de travaux empiriques qui fournissent des données vérifiées sur la portée, l’ampleur et le type de censure et de discrimination qui existent dans ces communautés. Il est nécessaire d’examiner les éléments uniques qui ont une incidence sur les deux populations.

Ce projet vise à combler cette lacune en augmentant la capacité de recherche des communautés de recherche de l’hémisphère sud et en élaborant une meilleure connaissance empirique des enjeux sexospécifiques et de sécurité numérique. Ces objectifs seront atteints grâce à deux volets principaux : l’atelier d’été annuel du Citizen Lab de l’Université de Toronto, qui s’est révélé efficace pour la collaboration en matière de recherche et le transfert des connaissances; et un projet de recherche ciblé qui examine les menaces à la liberté d’expression en ligne qui touchent les communautés LGBTQI+ dans l’hémisphère sud.