Restauration des terres en vue de l’autonomisation des femmes rurales et autochtones au Cameroun après la COVID-19
Ce projet vise à éclairer les politiques et/ou les pratiques opérationnelles qui favorisent la participation des femmes et des groupes minoritaires aux initiatives de restauration des terres, et les avantages qui en découlent, dans un contexte post-COVID-19. Il tient compte d’une variété de points névralgiques pour la restauration des terres dans trois zones agroécologiques déterminées dans le cadre stratégique du Cameroun. Ces zones couvrent la diversité des facteurs susceptibles de jouer en faveur de l’autonomisation des femmes dans la restauration des paysages, notamment l’agroécologie, les utilisations des terres, le régime foncier et arboricole, le rôle des femmes et des groupes minoritaires concernés par la culture et la religion, l’histoire et les initiatives en cours de restauration des terres, ainsi que les acteurs concernés. Le projet visera également l’engagement de restauration du Cameroun, son plan national d’adaptation et sa contribution déterminée à l’échelle nationale pour limiter le réchauffement de la planète, comme le prévoit l’Accord de Paris.
Une fois les contraintes et les occasions déterminées, le projet promouvra des options de restauration opérationnelle et arboricole axées sur le genre qui seraient moins touchées par la COVID-19 ou d’autres pandémies. Il permettra également d’élaborer des stratégies visant à étendre les stratégies et pratiques exemplaires de restauration des terres par l’intermédiaire de la documentation et du renforcement des capacités des acteurs clés, y compris les décideurs politiques.