Renforcer les données probantes afin d’améliorer la santé sexuelle et reproductive face à l’augmentation de l’obésité dans la région MOAN
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L’obésité est une épidémie mondiale en matière de santé publique qui progresse rapidement dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (région MOAN).En savoir plus
L’obésité est une épidémie mondiale en matière de santé publique qui progresse rapidement dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (région MOAN). Malgré la diversité, à la fois au sein des pays de la région et entre eux, des facteurs communs tels que les modes de vie sédentaires, les changements dans les habitudes alimentaires, le statut socio-économique et une série de normes culturelles et de genre contribuent à ce que les femmes souffrent de manière disproportionnée de l’obésité. Cette crise sanitaire fait peser des risques importants sur le bien-être des femmes, en particulier sur leur santé sexuelle et reproductive. L’obésité maternelle a été associée à des complications pendant la grossesse et l’accouchement, à la stérilité et à de mauvais résultats en matière de santé mentale postnatale. Il existe peu de données sur la manière dont les systèmes, les politiques et les programmes de santé peuvent s’attaquer aux causes profondes de l’obésité chez les femmes de la région MOAN en fournissant le soutien préventif et curatif nécessaire d’une manière sensible à la culture et à l’égalité des genres.
Ce projet multipays vise à transformer les discours nationaux et régionaux portant sur l’obésité et la santé des femmes. Grâce à des pratiques fondées sur des données probantes et à des évaluations des répercussions, le projet encouragera l’adoption de politiques bien informées qui s’attaquent efficacement aux problèmes relatifs à l’obésité qui touchent la santé et le bien-être sexuels et reproductifs des femmes. Le résultat général attendu du projet est de mettre à l’ordre du jour l’importance de la lutte contre les tendances croissantes de l’obésité et ses effets négatifs sur la santé sexuelle et reproductive des femmes. La mobilisation des principales parties prenantes au sein des communautés locales, de la société civile, des autorités gouvernementales, des parties prenantes du système de santé, des chercheures et chercheurs, des entités du secteur privé, des agences des Nations Unies et des institutions et établissements internationaux concernés sous-tend l’approche qui sera utilisée tout au long de la mise en œuvre du projet.