Renforcer les connaissances et le leadership dans les pays du Sud sur le déplacement forcé : l’Afrique de l’Est en ligne de mire
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La région de l’Afrique de l’Est accueille le plus grand nombre de réfugiés sur le continent africain. En 2020, quelque 13,9 millions de personnes étaient confrontées à des déplacements internes ou transfrontaliers en Afrique. Parmi eux, 7,7 millions se trouvent en Afrique de l’Est.En savoir plus
La région de l’Afrique de l’Est accueille le plus grand nombre de réfugiés sur le continent africain. En 2020, quelque 13,9 millions de personnes étaient confrontées à des déplacements internes ou transfrontaliers en Afrique. Parmi eux, 7,7 millions se trouvent en Afrique de l’Est. La plupart des personnes déplacées à l’intérieur du pays sont des femmes, des enfants et des jeunes de moins de 18 ans. La région se caractérise par des défis en matière de développement et une démographie changeante, les populations augmentant et migrant vers les centres urbains, d’autres parties de la région ou au-delà. Les moteurs sont les conflits forcés, l’insécurité politique et les catastrophes environnementales. Malgré une convention de l’Union africaine sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, entrée en vigueur en 2012, très peu de pays d’Afrique ont adopté des politiques globales pour s’attaquer au rôle que ces facteurs jouent dans les déplacements et pour inverser le cycle de la pauvreté qui peut en résulter.
Ce projet a sélectionné deux universités d’Afrique de l’Est pour créer des chaires de recherche interdisciplinaires sur le déplacement forcé. La chaire de recherche sur la Tanzanie se concentrera sur les conflits et les guerres civiles, les changements climatiques, les catastrophes, les efforts de conservation et les projets de développement à grande échelle. La chaire de recherche en Éthiopie se concentrera sur les cadres juridiques, la gouvernance et la sécurité; les économies de déplacement et les moyens de subsistance; l’éducation; la santé et le soutien psychosocial; et la diversité et l’inclusion.
Ce projet fait partie d’une initiative quinquennale du CRDI sur les déplacements forcés à travers le soutien à des chaires de recherche dans des universités établies dans quatre régions (Moyen-Orient, Afrique de l’Est, Amérique centrale et du Sud et Asie du Sud et du Sud-Est). L’objectif est de donner aux universités les moyens de définir des programmes de recherche et de mettre en place des solutions pratiques et sexotransformatrices pour promouvoir les droits sociaux, économiques, politiques et sanitaires des personnes déplacées de force et des communautés d’accueil dans les pays du Sud, tout en veillant à ce que les voix du Sud influencent les discussions politiques locales, régionales et mondiales sur le déplacement forcé.