Renforcement des capacités et mobilisation des connaissances pour catalyser le financement des CDN en Afrique

 

Les contributions déterminées au niveau national (CDN) ont été essentielles pour assurer l'adoption de l'Accord de Paris en 2015. Elles décrivent les objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre et déterminent les besoins financiers pour déployer des efforts d'atténuation et d'adaptation. Presque tous les pays africains se sont engagés à respecter l'Accord de Paris sur les changements climatiques et ont présenté des plans d'action pour mettre en œuvre des mesures d'atténuation et d'adaptation dans le cadre des contributions déterminées au niveau national. La mise en œuvre efficace des contributions déterminées au niveau national dépend d'un financement adéquat, d'un renforcement des capacités et d'un transfert de technologie.

Pour que les pays d'Afrique mettent en œuvre efficacement les mesures décrites dans leurs contributions déterminées au niveau national, ils ont besoin d'environ 2,8 billions de dollars américains (environ 3,88 billions de dollars canadiens) d'ici 2030. Toutefois, ce financement attendu se heurte à d'importantes lacunes en raison d'un faible accès au financement international disponible, de systèmes de marchés moins développés pour attirer des fonds du secteur privé et d'une capacité limitée de débloquer de nouveaux fonds du secteur privé et du secteur du développement. Il est nécessaire de comprendre les mécanismes et les paramètres du financement du secteur privé pour les contributions déterminées au niveau national en Afrique afin d'orienter la préparation institutionnelle stratégique, y compris les programmes de renforcement des capacités qui peuvent catalyser le financement du secteur privé.

Les leçons tirées des premières révisions des contributions déterminées au niveau national soumises en 2020 ont révélé que la plupart des pays africains se sont concentrés sur l'augmentation des ambitions techniques avec peu de détails sur la transition financière pour réaliser ces ambitions. Cette étude vise à libérer le potentiel d'un financement rapide des contributions déterminées au niveau national en exploitant le pouvoir des fonds existants du secteur privé et du développement. L'étude démêlera les perspectives de financement des contributions déterminées au niveau national pour l'Afrique et les occasions d'interventions du secteur privé. Elle évaluera également comment deux programmes de bourses financés par le CRDI (bourses de financement de l'adaptation et bourses à contributions déterminées au niveau national) ont influencé les possibilités de financement, ce qui permettra de cerner les lacunes et les possibilités d'initiatives de renforcement des capacités plus percutantes. L'étude éclairera considérablement les nouvelles ambitions que les pays se fixent dans leur deuxième série de contributions déterminées au niveau national actualisées.