Promouvoir la reprise post-pandémie : des données probantes pour soutenir la gestion de la crise croissante de la dette

Alors que les crises économiques, des finances publiques et de la dette se poursuivent dans les économies à faible revenu, investir dans les réponses sanitaires à la pandémie et dans la reprise économique devient de plus en plus difficile. En outre, l’intégration des objectifs de développement durable (ODD) et de l’action climatique dans ces efforts est aussi difficile qu’essentielle. La communauté internationale réagit à la crise de la dette mondiale, comme elle le fait face à la pandémie. Mais certains craignent que les efforts de gestion de la dette ne prennent trop de temps. En outre, on constate un engagement croissant de la société civile, et une polarisation potentielle, autour de la dette publique croissante, y compris dans des contextes de corruption perçue.

Pour relever ces défis, il est urgent de mettre en place des politiques rentables et d’analyser la manière dont les considérations relatives aux ODD et au climat peuvent être intégrées dans la gestion de la dette tout en renforçant l’engagement et la responsabilisation des citoyens. Pour ce faire, le projet encouragera la production de données probantes de haute qualité et la responsabilisation des acteurs locaux en ce qui concerne les politiques de relance durable et inclusive dans le contexte d’une dette publique élevée et croissante. Le CRDI soutiendra des institutions locales dans les six pays suivants, où le fardeau de la dette est élevé : la Bolivie, l’Éthiopie, le Honduras, le Nigeria, le Paraguay et l’Ouganda. Chaque étude de cas de pays se penchera sur les politiques macro-économiques, les complexités rencontrées par les débiteurs à l’égard de la Chine et d’acteurs du secteur privé, ainsi que sur la mobilisation efficace de la société civile.

Le projet sera mis en œuvre par un consortium pour l’apprentissage et la mise en commun des connaissances entre les pays.