Mobilisation des jeunes en vue de lutter contre la violence extrémiste et la violence sexospécifique grâce à des systèmes d’alerte précoce
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Ce projet permettra de déterminer comment un mécanisme de sécurité communautaire appelé Nyumba Kumi (qui comprend dix ménages par cellule) et utilisé au Kenya et en Tanzanie peut favoriser des endroits plus sécuritaires où les jeunes et les femmes peuvent participer aux efforts de lutte contre laEn savoir plus
Ce projet permettra de déterminer comment un mécanisme de sécurité communautaire appelé Nyumba Kumi (qui comprend dix ménages par cellule) et utilisé au Kenya et en Tanzanie peut favoriser des endroits plus sécuritaires où les jeunes et les femmes peuvent participer aux efforts de lutte contre la violence extrémiste et la violence sexospécifique.
Grâce à une analyse comparative de l’opérationnalisation du mécanisme Nyumba Kumi dans ces deux pays, cette étude établira comment différents contextes ont une incidence sur la mise en oeuvre et explorera les pratiques exemplaires qui pourraient être appliquées ailleurs en Afrique. Cette méthode comprend des approches axées sur les études de cas pour examiner les occasions de renforcer la mobilisation des jeunes pour les liens entre les mécanismes informels, les systèmes d’alerte précoce, et la prévention de la violence extrémiste. Elle examinera de quelle manière un mécanisme de sécurité piloté par la communauté peut fournir une plateforme pour promouvoir l’interface entre les jeunes, les communautés, les responsables des politiques et les responsables de l’application de la loi, et fera la promotion du rôle de leadership des jeunes et des femmes à l’égard des difficultés de gouvernance auxquelles sont confrontées leurs communautés.
Le projet vise à transformer les attitudes et les comportements des communautés, des responsables des politiques et des responsables de l’application de la loi afin qu’ils puissent adopter et promouvoir les mécanismes de sécurité communautaires comme outils et plateformes afin de renforcer la mobilisation des jeunes pour la prévention de la violence extrémiste et la création d’endroits plus sécuritaires. Au bout du compte, le projet guidera l’élaboration de politiques fondées sur des preuves et influencera les pratiques par des acteurs de sécurité et d’autres intervenants relativement à l’importance de la mobilisation et de la participation actives des jeunes.
L’Université de Dar esSalaam dirigera ce projet en Tanzanie, en collaboration avec des chercheurs de l’Université catholique d’Afrique de l’Est pour la composante kenyane. Les chercheurs auront recours à une approche participative dans le cadre de laquelle ils cibleront les jeunes (hommes et femmes), les représentants du gouvernement, les chefs religieux, les élites politiques et les acteurs non étatiques qui prennent part au maintien de l’ordre de la communauté et à la promotion de la sécurité.