Mise à l’échelle de l’approvisionnement des haricots précuits pour la sécurité alimentaire en tirant parti des partenariats publics-privés
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Les haricots sont les plus importantes légumineuses cultivées en Afrique subsaharienne. Elles constituent une partie importante de l’alimentation des segments les plus pauvres de la population et améliorent la qualité de leurs régimes alimentaires.En savoir plus
Les haricots sont les plus importantes légumineuses cultivées en Afrique subsaharienne. Elles constituent une partie importante de l’alimentation des segments les plus pauvres de la population et améliorent la qualité de leurs régimes alimentaires. Cependant, l’essentiel de la récolte est consommé sous forme de grain sec, qui prend plus de temps à cuire et est le principal frein à la consommation de haricots.
Les haricots précuits peuvent contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, aux revenus et à l’emploi pour les petits producteurs et les consommateurs, surtout pour les femmes, qui ont tendance à les cultiver. Dans une phase antérieure de ce projet, des produits ont été élaborés pour réduire le temps de cuisson et le fardeau du travail des femmes, la qualité environnementale a été améliorée, les marchés de haricots secs ponctuels ont été transformés en marchés structurés et portés par l’industrie, et on a contribué à assurer une diversité alimentaire au sein de la clientèle.
Réalisé en collaboration avec l’Agricultural and Livestock Research Organization du Kenya et la National Agriculture Research Organization, ce projet de suivi a comme objectif d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la génération de revenus et la protection de l’environnement en promouvant l’utilisation de haricots précuits et en tirant profit des partenariats publics-privés au Kenya et en Ouganda. Il mettra à l’essai l’efficacité de divers modèles d’affaires pour la production et l’approvisionnement de haricots aux fins de transformation et analysera les facteurs qui influencent le rendement des partenariats, y compris les partenariats publics-privés. De plus, le projet évaluera les répercussions des compromis sociaux, sexospécifiques et économiques d’une production axée sur le marché et de modèles d’approvisionnement basés sur les tendances de consommation par les ménages, la sécurité alimentaire, la nutrition et le bien-être social et économique des ménages.
Le projet est financé par le fonds Cultiver l’avenir de l’Afrique (CultivAf), programme conjoint du CRDI et de l’Australian International Food Security Research Centre, qui est une composante de l’Australian Centre for International Agricultural Research. CultivAf finance des travaux de recherche visant à accroître la sécurité alimentaire à long terme en Afrique de l’Est et en Afrique austral.