Lutte contre les violences sexistes et prise en charge psychosociale pour améliorer la santé de la reproduction des adolescentes au Sénégal

 

Les violences faites aux enfants et aux adolescent-e-s sont de plus en plus importantes au Sénégal avec des conséquences multiples sur leur santé physique, reproductive et mentale. Plusieurs études ont souligné l’inadéquation des solutions appliquées tant par leur contenu, forme, cibles et lieux d’intervention. En effet les solutions préconisées et appliquées n’intègrent pas adéquatement les conséquences de ces violences sur la santé de la reproduction des adolescentes, qui constituent un pilier essentiel de la construction de la femme future que sera l’adolescente qui sera en mesure de jouer ses rôles de reproduction mais également de production dans la société.

Sous la direction de l’Institut Santé Développement (ISED) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et en collaboration avec le Centre de Guidance Infantile (CEGID) et le Réseau National des Pairs Educateurs du Sénégal (RENPES), ce projet cherche à développer un modèle intégré et participatif axé sur la prévention des violences basées sur le genre et leurs incidences sur la santé de la reproduction des adolescentes y compris la santé mentale tout en renforçant l’autonomisation des adolescentes. À travers une stratégie de diffusion et d’engagement continue avec les utilisateurs clés attendus, le projet devrait contribuer au renforcement des dispositifs de prise en charge holistique des incidences des violences sexistes sur la santé de la reproduction des adolescentes au Sénégal.

Sa mise en œuvre permettra de contribuer à renforcer les stratégies nationales en faveur des adolescent-e-s/jeunes, particulièrement : la Stratégie nationale en santé des adolescent(e)s/jeunes au Sénégal et le Plan Stratégique de Santé Sexuelle et de la Reproduction des Adolescents /Jeunes au Sénégal.

Ce projet fait partie de la cohorte de projets appuyés par le Programme « Amélioration de la santé des adolescentes au Sénégal-ADOS », co-financé par le CRDI et Affaires Mondiales Canada.