Lutte contre la discrimination et la violence fondées sur le genre – priorité aux pays d’Afrique de l’Est et du Sud
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Ces dernières décennies ont été marquées par des vagues importantes de violences et de discriminations misogynes, antiféministes et à l’encontre des personnes LGBTQI+, qui ont coïncidé avec la montée de l’autoritarisme et le rétrécissement de l’espace civique.En savoir plus
Ces dernières décennies ont été marquées par des vagues importantes de violences et de discriminations misogynes, antiféministes et à l’encontre des personnes LGBTQI+, qui ont coïncidé avec la montée de l’autoritarisme et le rétrécissement de l’espace civique. Les droits politiques et civils durement acquis sont remis en question, voire perdus, et l’espace civique permettant de contester cette érosion des droits se rétrécit de plus en plus. Même dans les contextes où les droits des différents groupes sont inscrits dans la loi, les progrès en matière d’accès aux droits à la santé sexuelle et reproductive ont fait l’objet de réactions négatives et d’oppositions notables. Les restrictions juridiques croissantes à l’engagement civique sont souvent amplifiées par des attaques contre les activistes qui défendent des droits humains et la communauté LGBTQI+.
Ce projet se concentrera sur les menaces auxquelles sont confrontés les droits des femmes, les mouvements féministes et les activistes et organisations LGBTQI+ dans le contexte de la fermeture des espaces civiques au Kenya, au Malawi et en Afrique du Sud. Il étudiera les principaux moteurs et parties prenantes du programme anti-droit et analysera leurs stratégies pour répondre à la violence structurelle et à la discrimination. La recherche permettra également de cerner des stratégies possibles pour contrer les menaces croissantes qui pèsent sur les groupes marginalisés, y compris la mobilisation des groupes et le renforcement de leurs capacités en matière de plaidoyer. Elle soutiendra également la création d’alliances, la solidarité transnationale et les stratégies de protection collective, ainsi que les sessions d’échange d’informations avec les partenaires du projet et les personnes alliées. La recherche produira des recommandations politiques exploitables pour leur réforme ou encore leur mise en œuvre. En outre, le projet comprend également un volet de renforcement des capacités, qui comprend la facilitation des cliniques de construction de mouvements féministes destinées aux organisations de femmes, aux réseaux LGBTQI+ et à d’autres groupes confrontés aux réactions négatives.