Les femmes dans les formations en ingénierie et les carrières d’ingénieur au Bénin et au Ghana
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Au Ghana et au Bénin, plusieurs politiques et programmes ont contribué à combler le fossé entre les sexes en ce qui concerne l’éducation et les carrières dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM).En savoir plus
Au Ghana et au Bénin, plusieurs politiques et programmes ont contribué à combler le fossé entre les sexes en ce qui concerne l’éducation et les carrières dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM). Toutefois, même si la participation des femmes dans des domaines tels que les sciences de la santé s’est nettement améliorée au fil des ans, l’écart est encore très important dans le domaine de l’ingénierie. Par exemple, à la Kwame Nkrumah University of Science and Technology (KNUST) du Ghana, le taux d’inscription des femmes au Collège d’ingénierie était de 7,4 % en 2014–2015. Au Bénin, 25 % des étudiants inscrits à différents cours d’ingénierie sont des femmes, tout comme 10 % des professeurs d’ingénierie. De plus, certaines données probantes indiquent que les personnes issues de milieux ruraux et défavorisés sont confrontées à des obstacles supplémentaires qui les empêchent de participer aux domaines des STIM.
Ce projet se concentre sur les principales institutions de formation et d’enseignement professionnel au Ghana et au Bénin, tels que la KNUST, l’Institution des ingénieurs du Ghana, et les départements d’ingénierie de l’Université d’Abomey-Calavi, au Bénin. Des questionnaires et des entretiens permettront de mieux comprendre les parcours de carrière des femmes et des hommes dans le domaine de l’ingénierie. En se concentrant sur les politiques existantes de ces institutions, le projet cernera les facteurs précis qui continuent de freiner les progrès vers l’égalité des sexes dans le domaine de l’ingénierie.
L’objectif général est de contribuer à combler le fossé entre les sexes en matière d’ingénierie au Ghana et au Bénin, et ce, en utilisant les recommandations originales en matière de politiques et de recherches. Le projet vise spécifiquement à évaluer les tendances en matière d’inscription et de participation des femmes aux cours et aux carrières d’ingénierie au cours des trois dernières décennies; à cerner les obstacles systémiques qui limitent la participation; et à proposer des recommandations qui pourront être élaborées par les institutions à l’étude.
Ce projet a été retenu aux fins de financement dans le cadre de l’appel à propositions du CRDI « Éliminer les obstacles systémiques à la participation des femmes en science ».