Laboratoire des langues africaines d’IAPD
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Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme IAPD, un partenariat de cinq ans entre le CRDI et le Foreign, Commonwealth and Development Office du Royaume-Uni visant à soutenir les politiques, les innovations et un leadership élargi afin de stimuler l’utilisation et le développement sûrs etEn savoir plus
Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme IAPD, un partenariat de cinq ans entre le CRDI et le Foreign, Commonwealth and Development Office du Royaume-Uni visant à soutenir les politiques, les innovations et un leadership élargi afin de stimuler l’utilisation et le développement sûrs et responsables de l’intelligence artificielle (IA) en Afrique. Le nouveau partenariat vise à soutenir un écosystème d’IA inclusif et responsable qui améliore la qualité de vie pour tout le monde en Afrique et ailleurs.
La possibilité de dialoguer avec les utilisatrices et utilisateurs dans leur langue locale ouvre la voie à un large éventail de solutions d’IA inclusives dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, de la prestation de services et bien d’autres encore. Toutefois, certaines contraintes empêchent les personnes innovatrices en matière d’IA de tirer parti du traitement du langage naturel pour mettre au point des solutions d’IA applicables localement. Il s’agit notamment de l’insuffisance des données disponibles pour mieux entraîner ou affiner les modèles pour les langues africaines, des difficultés d’accès aux ressources pour les autres chercheuses et chercheurs intéressés par le traitement du langage naturel dans un contexte africain, et du manque d’outils d’évaluation pour comprendre les limites de l’utilisation des langues africaines par l’IA.
Ce projet tentera de s’attaquer à ces problèmes. Son objectif global est de libérer le potentiel des applications d’IA basées sur les langues africaines pour relever les défis du développement. Plus précisément, le laboratoire de langues cherche à améliorer la compréhension des biais et de l’inclusion dans l’IA en les évaluant dans diverses langues africaines; à améliorer la disponibilité des données pour l’évaluation et l’affinage propres aux langues africaines; à renforcer la capacité de traitement du langage naturel à faibles ressources par des programmes de formation et de mentorat; et enfin à influencer la politique et la pratique en organisant des discussions sur l’octroi équitable de licences, en soutenant les chercheuses et chercheurs juridiques et en mobilisant les responsables des politiques.