La transition équitable des actifs échoués et le secteur informel en Afrique subsaharienne
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Ce projet s’appuie sur les travaux qui ont conduit à la publication du rapport phare de l’Institut des ressources naturelles en Afrique de l’Université des Nations Unies sur le développement de l’Afrique à l’ère des actifs échoués, soutenu par le CRDI.En savoir plus
Ce projet s’appuie sur les travaux qui ont conduit à la publication du rapport phare de l’Institut des ressources naturelles en Afrique de l’Université des Nations Unies sur le développement de l’Afrique à l’ère des actifs échoués, soutenu par le CRDI. Cette recherche vise à aborder l’intersection entre les actifs d’hydrocarbures échoués et diverses formes de risques et d’inégalités affectant l’accès à l’énergie dans le secteur informel en Afrique subsaharienne. La contribution de ce secteur avoisine 40 % du produit intérieur brut du continent.
La recherche s’intéressera à la signification et au potentiel de transitions justes (c’est-à-dire équitables) à faible émission de carbone dans une perspective africaine qui tient compte du contexte historique de la dépendance aux hydrocarbures au-delà du secteur formel déjà couvert par la littérature. Elle explorera les possibilités de transition du secteur informel vers des économies décarbonées.
Ainsi, la recherche contribuera à améliorer la compréhension des stratégies efficaces pour pallier les pénuries d’énergie, éveiller l’entrepreneuriat dans le domaine énergétique et renforcer l’adaptation et la résilience dans le secteur informel d’une manière équitable et juste. Le projet examinera également l’impact (réel ou potentiel) de la crise de la COVID-19 sur le rythme des prises de décision et des priorités, ainsi que sur les changements économiques, dans les mois à venir. Il révèlera aussi des possibilités d’actions à court terme ou, au contraire, présentera des obstacles plus élevés au changement.
Ce travail sera mené en collaboration avec les gouvernements nationaux et sous-nationaux et les organisations de la société civile, professionnelles, commerciales, universitaires spécialisées et autres institutions de recherche concernées dans cinq pays sélectionnés pour leur stade différent en termes d’exploration et de production d’hydrocarbures (Ghana, Sénégal, Côte d’Ivoire, Namibie et Zambie).