La gouvernance des données pour le développement en Afrique : renforcer les capacités dans la fourniture de services numériques gouvernementaux
Alors que les gouvernements de l’Afrique se tournent vers les systèmes numériques pour fournir des services à leur population, de nouveaux défis et de nouvelles occasions se présentent en matière de données. Avec la publication récente du Cadre stratégique de l’Union africaine (UA) en matière de données en 2022, une fenêtre importante s’est ouverte afin de mobiliser les décisionnaires à l’égard d’une série d’activités visant à soutenir les écosystèmes de données préservant les droits et la gouvernance dans les pays de l’Afrique et à faire progresser l’intégration et l’harmonisation régionales. Comme l’indique le Cadre de l’UA, un certain nombre d’interventions politiques et d’efforts de renforcement des capacités sont nécessaires afin de renforcer la gouvernance des données en Afrique dans tous les secteurs, y compris les services numériques gouvernementaux. Ces interventions et ces efforts doivent être soutenus par des recherches approfondies afin de mieux comprendre quels sont les droits menacés et ceux qui le sont, en particulier pour les groupes marginalisés, ainsi que les lacunes en matière de capacités et les défis qui se posent à la mise en œuvre complète et juste des cadres de gouvernance des données existants et émergents.
En fin de compte, ce projet cherchera à renforcer la gouvernance et l’utilisation des données au sein des services numériques des gouvernements de l’Afrique, en vue d’intégrer les points de vue des groupes marginalisés, notamment les femmes, les personnes migrantes, demandeuses d’asile ou réfugiées. Il mènera des recherches rigoureuses portant sur les risques liés aux données relatives aux droits et les exigences de gouvernance dans la fourniture de services numériques gouvernementaux, développera une série d’outils en matière de renforcement des capacités et de programmes d’études pour les parties prenantes du secteur des services numériques, et mènera des activités de mobilisation communautaires afin de faire progresser la participation de la population à la gouvernance des données et des services numériques. Il fait partie de la dernière série d’approbations de projets du Réseau de données pour le développement (D4D.net), qui a été mis en place en 2021 et 2022.