Élaborer des stratégies d’intervention d’urgence équitables et résilientes à l’échelle de la communauté dans les zones rurales du Guatemala

 

Les nouveaux défis mondiaux en matière de santé publique, comme la pandémie de COVID-19 et les crises climatiques extrêmes, ont fait des interventions relatives aux situations d’urgence et de la reprise un domaine urgent de pratique et de recherche dans le monde entier. Les peuples autochtones et les autres communautés marginalisées sont souvent confrontés à une vulnérabilité aiguë et à une négligence institutionnelle; cependant, nombre de ces personnes possèdent également une forte résilience et une grande cohésion sociale. Il est urgent d’élaborer des approches communautaires sur le terrain afin de garantir l’efficacité des interventions d’urgence et de reprise en cas de chevauchement des crises de santé publique et de conditions météorologiques extrêmes, de manière à renforcer la cohésion sociale, l’équité et la résilience des communautés autochtones. Cette question n’a pas fait l’objet de recherches approfondies jusqu’à présent.

Ce projet implique une recherche autochtone, axée sur les femmes, et intègre des connaissances communautaires approfondies en matière de recherche et d’action. Il permettra de recenser les lacunes et les enseignements tirés de la convergence des interventions d’urgence en cas de pandémie et de tempête tropicale dans 20 communautés autochtones de dix municipalités rurales du Guatemala. Il utilisera également des méthodes de recherche quantitative et de visualisation de données massives pour suivre les politiques publiques et les allocations budgétaires relatives aux interventions d’urgence, de l’échelle nationale à l’échelle municipale, et ce, au cours des cinq dernières années. Ces méthodes permettront également de suivre les infrastructures publiques endommagées par les changements climatiques, y compris les endroits où elles ont été réparées ou remplacées. Dans l’ensemble, le projet vise non seulement à accroître les connaissances des communautés autochtones, mais aussi à les aider à façonner et à renforcer les structures de gouvernance infranationales et nationales afin de mettre en place des systèmes d’intervention d’urgence plus efficaces.