Données ouvertes pour appuyer la recherche sur la dimension économique des maladies non transmissibles en Afrique
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La transition nutritionnelle vers des modèles malsains et non durables de consommation et de production d’aliments en Afrique subsaharienne a entraîné des carences en micronutriments et en macronutriments, ainsi qu’une augmentation contrastée, mais simultanée, de l’embonpoint et de l’obésité.En savoir plus
La transition nutritionnelle vers des modèles malsains et non durables de consommation et de production d’aliments en Afrique subsaharienne a entraîné des carences en micronutriments et en macronutriments, ainsi qu’une augmentation contrastée, mais simultanée, de l’embonpoint et de l’obésité. La baisse de l’activité physique et l’augmentation de la consommation d’aliments malsains, d’alcool et de tabac contribuent davantage aux taux élevés de maladies non transmissibles (MNT) dans la région. Il existe peu de recherches visant à comprendre le rôle des interventions pour prévenir les MNT en Afrique subsaharienne, en partie en raison de la perception quant à la non-disponibilité de données fiables. Il existe déjà des données, mais elles sont souvent difficilement accessibles et ne sont pas présentées dans des formats prêts à utiliser en recherche.
Ce projet, mis en œuvre par l’Université de Cape Town en Afrique du Sud, s’appuiera sur le précédent projet « Données sur l’alcool et le tabac en Afrique », lequel a réussi à fournir un nouveau libre accès aux données pour favoriser des recherches sur la dimension économique du contrôle du tabac et de l’alcool dans cinq pays de l’Afrique subsaharienne. Le projet, qui a un tout nouveau nom, « Données sur les aliments, le tabac et l’alcool en Afrique », élargira le modèle éprouvé pour y inclure cinq autres pays. De plus, il élargira sa portée afin d’accorder une attention particulière aux données sur les maladies chroniques liées à l’alimentation.
Parmi les activités, on retrouve l’élaboration de protocoles et d’ententes sur l’accès aux données avec les producteurs de données dans ces pays; la collecte et la publication de données sur les environnements alimentaires provenant des cinq pays initiaux; et la publication de données sur les environnements alimentaires, l’alcool et le tabac qui proviennent des pays ajoutés. On fera la promotion de ces données auprès des utilisateurs et des producteurs de données, et le projet évaluera également la mise à l’échelle de la plateforme du projet « Données sur les aliments, le tabac et l’alcool en Afrique ». Enfin, le projet améliorera l’accès aux données prêtes à utiliser en recherche, lesquelles permettront aux chercheurs de fournir les données probantes locales pour élaborer les interventions et les politiques qui sont utiles pour prévenir les maladies liées à l’alimentation, à l’alcool et au tabac dans leur pays et la région.