Déverrouiller les données : multiplier les utilisations et les utilisatrices et utilisateurs de données dans les systèmes d’éducation

 

La gestion des systèmes de données sur l’éducation en Afrique subsaharienne est confrontée à de nombreux défis, notamment des stratégies et des politiques trop théoriques, des ressources et des capacités humaines limitées, des plateformes numériques fragmentées et obsolètes, et une mauvaise coordination entre les organes gouvernementaux ainsi qu’entre les bailleurs de fonds. Les organisations de recherche et de la société civile continuent de mettre en œuvre des initiatives qui génèrent des données et des données probantes essentielles pour informer les pratiques dans le secteur de l’éducation. Trop souvent, cependant, ces données ne sont pas largement communiquées ou utilisées, ce qui entraîne des occasions manquées de combler les lacunes en matière de données et d’éléments probants et conduit à une duplication des efforts.

Ce projet vise à combler le manque de connaissances sur la manière d’adapter l’utilisation des données existantes sur l’éducation par les décisionnaires politiques et les chercheures et chercheurs, en particulier en ce qui concerne l’apprentissage fondamental pour les enfants en âge de fréquenter l’école primaire (4 à 10 ans). Il augmentera les utilisations et les utilisatrices et utilisateurs de données sur l’éducation en développant l’approche « déverrouiller les données », qui consiste à cartographier les systèmes de données pour répondre aux questions de recherche prioritaires et soutenir l’apprentissage dans et entre les pays. Le projet utilisera une méthodologie de recherche sur la mise en œuvre orientée par la conception (DBIR) pour faciliter la réflexion multiparties prenantes, l’amélioration itérative, le développement agile, l’apprentissage et la remise en question. Des données probantes seront générées au Kenya, au Malawi et au Cameroun, ainsi qu’au niveau régional, au cours de trois cycles du DBIR.