Des solutions fiscales pour une réduction optimale du tabagisme en Afrique de l’Ouest
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Au cours de la première phase du présent projet, les décideurs ont été largement mobilisés et impliqués dans les discussions visant à établir un nouveau système de fiscalité qui réduirait la consommation de tabac dans la région ouest-africaine.En savoir plus
Au cours de la première phase du présent projet, les décideurs ont été largement mobilisés et impliqués dans les discussions visant à établir un nouveau système de fiscalité qui réduirait la consommation de tabac dans la région ouest-africaine. Bien que les instances économiques régionales (la CEDEAO et l¿UEMOA) soient sur le point d¿adopter une nouvelle directive de
taxation du tabac, l¿insuffisance de données probantes locales constitue toujours un obstacle majeur à la mise en oeuvre de politiques fiscales nationales. De ce fait, les décideurs sont difficilement en mesure d¿apprécier les effets potentiels d¿une hausse de taxes sur les recettes fiscales de leur gouvernement et sur la santé publique, et de se fixer des objectifs de réduction de la consommation de tabac. La présente étude estimera les coûts du tabagisme au Sénégal, qui démontrera pour la première fois l¿ampleur de la morbidité chronique et des coûts économiques posés par la consommation de tabac dans un pays d¿Afrique de l¿Ouest. De plus, des données sur la demande en tabac au Sénégal et au Nigéria (cueillis en 2015) seront utilisées afin de déterminer le niveau de taxes optimal requis pour réduire considérablement la consommation dans les deux pays. Enfin, l¿étude évaluera la réelle contribution économique de l¿industrie dans une sélection de pays ouest-africains, estimera les effets des hausses de taxes sur la contrebande et établira un diagnostic approfondi des systèmes fiscaux de ces pays. Ces analyses permettront de formuler des réformes concrètes qui arriveront à surmonter les obstacles à la mise en oeuvre de mesures antitabac efficaces dans les différents pays de la région. Il est anticipé qu¿à la fin du projet, l¿introduction de droits d¿accises et les hausses de taxes régulières seront largement acceptées et que plus de la moitié des pays réformeront leurs systèmes