Des modèles d’approvisionnement et de cuisson inclusifs et durables pour soutenir l’alimentation scolaire locale en Éthiopie

 

L’Éthiopie a lancé des programmes d’alimentation scolaire en 1994 comme mesure d’urgence afin d’améliorer les résultats scolaires dans les régions souffrant d’insécurité alimentaire chronique. Récemment, en raison de leur capacité à lutter simultanément contre la malnutrition infantile, à fournir un marché potentiel aux petites exploitations agricoles locales et à lier le développement économique à la sécurité alimentaire, ces programmes ont fait l’objet d’une attention particulière de la part des partenaires de développement et du gouvernement éthiopien, qui ont décidé d’en faire des priorités. Cependant, les programmes, qui ont évolué en plusieurs étapes au fil du temps, sont gérés par les gouvernements régionaux ainsi que par de nombreux partenaires de développement, ce qui a entraîné le développement de multiples modèles d’approvisionnement, de prestation et de financement. On sait peu de choses sur le rapport coût-efficacité ainsi que la durabilité des différents modèles mis en œuvre. En outre, les pratiques existantes en matière d’approvisionnement négligent souvent l’égalité des genres et l’inclusion du secteur privé.

Ce projet vise à formuler des recommandations concrètes fondées sur des données probantes afin d’éclairer la prise de décision concernant l’adoption ou la mise à l’échelle de pratiques plus efficaces, durables et inclusives au sein de l’écosystème de l’alimentation scolaire en Éthiopie. Grâce à des approches participatives (impliquant les parties prenantes nationales, régionales et locales), la recherche évaluera le rapport coût-efficacité et la durabilité de différents modèles d’approvisionnement, pilotera des approches innovantes qui favorisent l’inclusion et évaluera les répercussions de méthodes de cuisson améliorées et respectueuses de l’environnement.

Le projet fait partie de l’initiative Catalyser des approvisionnements résilients aux changements climatiques, inclusifs et durables, dirigée par le CRDI, qui cherche à catalyser l’adoption équitable et inclusive et la mise à l’échelle de pratiques durables dans l’ensemble du système d’approvisionnement des repas scolaires, qui pourrait à terme entraîner des améliorations positives plus larges dans les systèmes alimentaires locaux ou nationaux, y compris les pratiques agroécologiques.