Défendre les droits à l’heure d’une réaction globale : stratégies au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

 

Les acteurs de la lutte contre les droits humains en Irak, en Jordanie, au Liban, en Tunisie et en Syrie s’emploient activement à saper les progrès réalisés par les mouvements féministes, LGBTQI+ et de défense des droits de la femme dans la région. Ces acteurs emploient diverses stratégies, notamment des restrictions juridiques, des attaques violentes et des campagnes de diffamation pour discréditer les militantes, les militants et les organisations. De telles actions mettent non seulement en danger la sécurité des militantes et militants, mais érodent aussi des droits et des libertés durement acquis. Il existe un besoin pressant de recherches et de données localisées afin d’étayer les stratégies visant à contrer les réactions négatives et à protéger les droits des groupes marginalisés. Plus précisément, il est urgent de comprendre les moteurs culturels, économiques et politiques qui sous-tendent ces stratégies réactionnaires et les attaques fondées sur l’identité de genre.

Ce projet vise à comprendre la nature des mouvements anti-droits, à définir des tactiques efficaces pour répondre aux menaces, à promouvoir une plus grande égalité et inclusion dans la politique et la pratique, à fournir des recommandations exploitables pour la réforme de la politique et à construire des alliances entre les différents mouvements sociaux. Les résultats de cette recherche visent à informer les politiques et les pratiques afin de sauvegarder les droits et les libertés des communautés marginalisées et de défendre les valeurs démocratiques dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.