Décolonisation des systèmes de connaissance : vers une approche pratique dirigée par le Sud
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Malgré l’importance accrue accordée à la décolonisation de la production de connaissances et à la localisation de l’aide, les conditions structurelles qui maintiennent le statu quo n’ont pas été remises en question.En savoir plus
Malgré l’importance accrue accordée à la décolonisation de la production de connaissances et à la localisation de l’aide, les conditions structurelles qui maintiennent le statu quo n’ont pas été remises en question. Les solutions politiques fondées sur des données probantes ont tendance à ne pas tenir compte des réalités contextuelles et reproduisent généralement les exclusions et la marginalisation, qui touchent particulièrement les plus vulnérables, notamment les femmes, les jeunes, les personnes LGBTQ, les personnes en situation de handicap, les personnes migrantes et les réfugiées et réfugiés.
Cette initiative vise à déconstruire les concepts de décolonisation/localisation de la production de connaissances et à comprendre la dynamique de la manière dont ces concepts ont été appliqués par de multiples acteurs au cours de la dernière décennie, notamment les établissements d’enseignement supérieur, les organisations de recherche pour le développement, les chercheuses et chercheurs et les de fonds et les organismes subventionnaires. Le projet étudiera aussi la manière dont les processus de production de connaissances sont colonisés sur la base des dynamiques de pouvoir dans les pays du Sud.
L’objectif du projet est de fournir une vision stratégique et une approche pratique de la décolonisation de la connaissance dans une perspective des pays du Sud. Il sera dirigé par des chercheuses et chercheurs et des expertes et experts des pays du Sud qui examineront la sociologie et l’économie politique de la production de connaissances en Afrique de l’Est et au Moyen-Orient. L’accent sera mis sur le renforcement des capacités des chercheurs émergents dans ce processus. Le projet vise à renforcer les débats mondiaux, à formuler des recommandations pratiques, à proposer des stratégies féministes et intersectionnelles pour mettre en œuvre des mesures de décolonisation des processus de production de connaissances, et à définir et proposer un programme de recherche transformateur.