Création d’emplois verts pour les femmes autochtones dans le secteur bolivien du quinoa pour une réponse dans le cadre de la COVID-19

 

Les hautes terres andines de Bolivie connaissent des conditions climatiques extrêmement difficiles. Dans ce contexte, la production de quinoa est devenue une importante stratégie de survie pour de nombreux ménages autochtones. Malheureusement, cette stratégie ne s’est pas traduite par de meilleures conditions de vie et des emplois verts. La création d’emplois décents représente un engagement important de la Constitution de 2009 de la Bolivie. Toutefois, des données récentes issues d’enquêtes auprès des ménages montrent que 91 % des emplois agricoles sont vulnérables, les femmes, principalement les femmes autochtones, présentant les taux les plus élevés. Moins de 20 % sont couverts par le système de retraite. En outre, dans un contexte de tendances climatiques et économiques défavorables, la vulnérabilité s’est accrue et la pandémie de COVID-19 a aggravé la situation de la plupart des agriculteurs.

Ce projet contribuera à la mise en place d’un mécanisme de protection sociale en lien avec la fourniture d’un revenu du travail équitable, stable et durable aux producteurs de quinoa. Le projet cherchera à améliorer l’accès des productrices autochtones au système de sécurité sociale. Afin de favoriser une transition à faible émission de carbone dans le secteur du quinoa, l’équipe de recherche évaluera l’empreinte carbone et eau, et explorera des solutions telles que la détermination de pratiques agricoles exemplaires adaptées au climat et la conception d’une entreprise durable et d’assurances contre les risques climatiques. La participation active des productrices de quinoa au projet garantira que toutes les solutions leur seront accessibles et qu’elles les adopteront. En réponse à l’impact négatif de la pandémie, il promouvra également des stratégies de réactivation socioéconomique sur la santé et les revenus du travail.