Combler l’écart entre les sexes dans les sciences à l’Université des femmes en Afrique
Malgré les initiatives du gouvernement visant à réduire les disparités sexospécifiques dans l’enseignement supérieur au Zimbabwe, on constate des écarts persistants, surtout dans les domaines liés aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques (STIM). Seulement 19 % des étudiantes sont inscrites à des programmes STIM, comparativement à 39 % des étudiants (Forum économique mondial, 2018). Ce projet aidera l’Université des femmes en Afrique – une université privée créée au Zimbabwe, en 2002, qui a pour mission d’autonomiser principalement des étudiantes afin qu’elles puissent assumer des rôles de leadership et de développement – à examiner et à améliorer ses interventions, et à en tirer des enseignements, afin de réduire les obstacles systémiques et d’augmenter la participation des femmes aux disciplines STIM.
Une équipe de chercheurs locaux utilisera une approche à méthodes mixtes pour cerner et évaluer les interventions et les obstacles existants. Cette équipe travaillera ensuite avec des membres de l’Université des femmes en Afrique pour concevoir, mettre en œuvre et surveiller de nouvelles approches et interventions visant à s’attaquer aux obstacles qui empêchent les femmes de participer pleinement aux domaines STIM à l’université. Les leçons tirées du projet seront largement diffusées et viseront les principales parties prenantes dans le but d’éclairer et d’influencer les politiques qui appuient les STIM dans le secteur de l’enseignement supérieur au Zimbabwe.
Ce projet a été retenu aux fins de financement dans le cadre de l’appel à propositions du CRDI « Éliminer les obstacles systémiques à la participation des femmes en science ».