Cocréation de compétences, anticipation et praxis avec des jeunes qui innovent en Afrique de l’Est et du Sud (Phase 2)

 

Sur les quelque 420 millions de jeunes d’Afrique âgés de 15 à 35 ans, un tiers sont au chômage, découragés et confrontés à un avenir incertain. Il faut donc repenser l’économie, l’éducation et le développement des compétences, de la santé, de l’agriculture et la production alimentaire, de la politique et des écosystèmes de gouvernance en s’appuyant sur les jeunes, les parties prenantes du changement et les décisionnaires. La phase 2 du projet de recherche fait progresser stratégiquement le développement des compétences des jeunes, l’intégration de la dimension de genre et la préparation à l’emploi en Afrique de l’Est et du Sud. L’accent est mis sur les innovations systémiques dans le cadre des besoins prioritaires en matière de compétences et des priorités des jeunes déterminées lors de la phase 1, contribuant ainsi aux thèmes émergents transrégionaux transversaux.

Dans la phase 2, les jeunes innovateurs dirigent les efforts visant à renforcer l’anticipation des besoins en compétences grâce à des méthodologies de prospective et à la cocréation de cadres de praxis (pratiques) d’anticipation des compétences. Ces cadres, qui mettent l’accent sur le bien-être économique, la résilience écologique et le développement de compétences holistiques, permettent aux jeunes qui innovent de favoriser des transformations pertinentes à long terme. Alors que la planification des compétences et le renforcement des capacités propres à chaque pays restent essentiels, la phase 2 se concentre sur l’amplification des répercussions des initiatives ciblées de jeunes dans toute l’Afrique de l’Est et du Sud, en les mettant à l’échelle, en les élargissant et en les approfondissant.

En fin de compte, la recherche vise à susciter l’espoir en cultivant des capacités solides pour des interventions de prospective stratégique par la cocréation collaborative de cadres de praxis d’anticipation des compétences des jeunes, et ce, avec l’implication des jeunes, des décisionnaires gouvernementaux, de la société civile, des associations industrielles, du secteur privé et de la communauté au sens large. Ces cadres serviront de puissants modes de capacité d’action en matière de changement qui mèneront les interventions stratégiques et l’innovation politique, favorisant un avenir où l’anticipation des compétences est un effort mutualisé, responsabilisant les jeunes et guidant les communautés vers le progrès et la prospérité.