Changements climatiques, droits fonciers et lutte pour la justice sociale et environnementale dans la région arabe
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L’accaparement de terres consiste en l’acquisition de terres à grande échelle par l’achat ou la location au moyen de sources étrangères ou nationales à des fins environnementales (vertes) ou autres.En savoir plus
L’accaparement de terres consiste en l’acquisition de terres à grande échelle par l’achat ou la location au moyen de sources étrangères ou nationales à des fins environnementales (vertes) ou autres. Il s’agit d’une nouvelle forme de dépossession des terres qui risque de donner de l’ampleur aux inégalités et aux injustices existantes ainsi que d’aggraver les effets négatifs des changements climatiques dans de nombreux pays du Sud. Néanmoins, la recherche empirique fondée sur la théorie ancrée concernant la résistance à ce phénomène est limitée.
En mettant l’accent sur la région arabe, en particulier le Liban, la Tunisie, la Jordanie et l’Égypte, ce projet de recherche vise à combler un manque de connaissances en fournissant des analyses interdisciplinaires, des arguments et recommandations fondés sur les expériences vécues par les communautés, les organisations, les groupes et les individus qui luttent contre l’accaparement des terres dans la région.
Il vise à mettre en lumière les différentes formes de résistance à l’accaparement des terres et à évaluer leur efficacité. Il s’interroge sur les processus juridiques et institutionnels qui facilitent ou bloquent l’accaparement des terres, qu’il soit vert ou autre, ainsi que sur les rôles joués par les parties prenantes étatiques et non étatiques ainsi que les communautés concernées. Il comprend trois étapes : la détermination des principaux défis régionaux, l’analyse des questions et des études de cas à l’échelle nationale, les débats politiques et la diffusion de la recherche.
Ce projet contribuera à la formation d’un réseau multidisciplinaire durable d’universitaires, de praticiennes et praticiens, de décisionnaires politiques et d’activistes qui défendent une transition juste une gouvernance foncière responsable. Il devrait avoir une influence importante sur les programmes de politique publique nationaux et régionaux ainsi que sur les cadres réglementaires relatifs aux terres et aux droits fonciers, de même que des répercussions positives sur l’intégration des changements climatiques, de l’égalité des genres et de l’inclusion sociale dans le cadre de l’action climatique à l’échelle nationale et régionale.