Catalyser une science ouverte et collaborative afin de relever les défis mondiaux en matière de développement
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Les changements climatiques, la dégradation de l'environnement, les maladies infectieuses émergentes, l'accès insuffisant à de l'eau potable et l'insécurité alimentaire touchent toutes les régions du monde.En savoir plus
Les changements climatiques, la dégradation de l'environnement, les maladies infectieuses émergentes, l'accès insuffisant à de l'eau potable et l'insécurité alimentaire touchent toutes les régions du monde. Toutefois, leurs effets sur les économies en développement sont fortement disproportionnés par rapport à ceux que subissent les économiques développées. Ce projet étudiera les perspectives qu'offre une science ouverte et collaborative pour relever ces défis en matière de développement.
Solutions saines fondées sur la technologie
Pour relever ces défis, il faut trouver des solutions adaptées aux contextes des pays en développement. Ses solutions doivent intégrer les meilleurs outils et approches, qui peuvent être déployés rapidement et subir l'épreuve du temps.
À mesure que le coût du matériel informatique continue de chuter et que les chercheurs des pays en développement ont de plus en plus accès à Internet et aux téléphones mobiles, chacun de ces outils offre la possibilité de résoudre ces défis en matière de développement en ouvrant le processus scientifique.
Qu'est-ce que la science ouverte?
Au c¿ur du concept de la science ouverte s'inscrit l'idée que les données, les méthodes et les découvertes scientifiques devraient être partagées librement afin d'encourager les scientifiques et le public à collaborer pour résoudre des problèmes scientifiques.
On peut citer en exemple l'impartition à grande échelle pour cartographier et suivre la déforestation au Brésil afin d'appuyer les efforts de conservation en Amazonie. Le projet du génome humain est un autre exemple, dans lequel le partage ouvert de données sur les séquences dans Internet a favorisé les innovations et suscité une forte croissance des industries biotechnologique et biomédicale. De même, à Accra, au Ghana, des détecteurs de monoxyde de carbone, jumelés à des téléphones mobiles et des systèmes de positionnement mondial dans les taxis, permettent aux fonctionnaires municipaux de produire des cartes en temps réel pour indiquer les zones où les taux de pollution sont élevés.
Les coûts et les risques de la science ouverte
On en connaît très peu sur la valeur ajoutée et les coûts de l'ouverture du processus scientifique, en particulier lorsqu'il est question de la recherche scientifique visant à relever les défis que pose le développement. Les fervents de la science ouverte vantent sa capacité d'accélérer le rythme des découvertes scientifiques et de rendre les processus scientifiques plus accessibles, participatifs et adaptés contexte local.
Pour leur part, les critiques font état des risques suivants :
- la vulnérabilité des renseignements personnels;
-la perturbation des mécanismes d'encouragement pour ceux qui cherchent à commercialiser les résultats des recherches;
-la possibilité de conclusions erronées fondées sur des sources de données non vérifiables;
-l'utilisation (ou la mauvaise utilisation) de données ou de découvertes par le public ou par des entités commerciales.
Déterminer si la science ouverte peut favoriser la poursuite des objectifs en matière de développement
Ce projet de recherche soutiendra un appel à propositions concurrentiel sur la question. Le but est de produire une série d'études pertinentes dans le contexte local, dont les données probantes indiqueront si les approches ouvertes de la science favorisent ou non la poursuite des objectifs en matière de développement et, le cas échéant, dans quelles conditions.
Le projet constituera aussi une communauté de chefs de file de la recherche scientifique ouverte dans les pays en développement afin de plaider en faveur de changements fondés sur des données probantes dans les politiques et les pratiques scientifiques. L'Université de Toronto à Scarborough (Canada) et l'Innovation Hub (Kenya) coordonneront le projet.