Améliorer la surveillance et la détection de la mpox en Afrique
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La mpox (anciennement appelée variole du singe) est une zoonose négligée, mais réapparue, causée par un orthopoxvirus endémique dans plusieurs pays d’Afrique centrale et occidentale. Ce virus peut provoquer une maladie grave chez les patients infectés et peut être fatal.En savoir plus
La mpox (anciennement appelée variole du singe) est une zoonose négligée, mais réapparue, causée par un orthopoxvirus endémique dans plusieurs pays d’Afrique centrale et occidentale. Ce virus peut provoquer une maladie grave chez les patients infectés et peut être fatal. Bien qu’il y ait eu peu d’épidémies en dehors des pays endémiques, une épidémie mondiale de variole en mai 2022 a amené l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale.
La transmission de la variole entre humains s’est historiquement produite par des contacts étroits avec des individus infectés. Cependant, cette récente épidémie mondiale semble être fortement associée à des contacts sexuels, en particulier entre homosexuels, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Les raisons de ce changement dans les mécanismes de transmission ne sont pas bien comprises. Bien qu’un vaccin (Imvamune®) et un médicament antiviral (Tecovirimat®), tous deux développés à l’origine pour la variole (également un orthopoxvirus), soient utilisés pour la variole, les données probantes de leur efficacité sont limitées.
Grâce à des efforts coordonnés au Canada et en Afrique, l’objectif de ce projet est de collecter, d’analyser et de fournir des connaissances rapidement générées aux responsables de la santé publique, aux décisionnaires et aux communautés prioritaires concernant les risques d’infection et de transmission de la variole, les caractéristiques cliniques et l’efficacité relative des vaccins et des traitements. La couverture géographique du projet comprendra des sites d’étude et des collaborations de recherche dans neuf pays africains (Cameroun, République démocratique du Congo, Ghana, Kenya, Liberia, Nigeria, Rwanda, Sierra Leone et Ouganda) et cinq provinces canadiennes (Alberta, Manitoba, Ontario, Québec et Saskatchewan). Le projet est financé par une initiative de financement conjointe du CRDI et des Instituts de recherche en santé du Canada.