Actions « One Health » en Afrique de l’Ouest pour comprendre, prévenir et endiguer les flambées épidémiques
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La pression exercée par l’être humain sur l’environnement et les changements climatiques ont accru les possibilités de contacts entre plusieurs espèces, de zoonoses (transmission de maladies entre les animaux et les humains), ainsi que l’émergence d’agents pathogènes infectieux et de flambéesEn savoir plus
La pression exercée par l’être humain sur l’environnement et les changements climatiques ont accru les possibilités de contacts entre plusieurs espèces, de zoonoses (transmission de maladies entre les animaux et les humains), ainsi que l’émergence d’agents pathogènes infectieux et de flambées épidémiques. Il s’agit notamment de la maladie à virus Ebola et de la fièvre de Lassa, qui ont créé de graves problèmes en Afrique de l’Ouest. Leur récurrence constitue une menace multiforme dans la région, exacerbée par la pandémie de COVID-19 et ses répercussions économiques.
Ce projet permettra d’accélérer et d’étendre les actions de prévention et d’atténuation des flambées de maladies infectieuses aux niveaux communautaire et national en Afrique de l’Ouest, grâce à une connaissance approfondie des facteurs socio-écologiques, des répercussions et des solutions à l’interface humain-animal-environnement. C’est ce qu’on appelle l’approche « One Health ».
La recherche sera menée en Sierra Leone, en Guinée, au Liberia et au Nigeria par un consortium international et multidisciplinaire. Des méthodes mixtes tenant compte des sexospécificités seront utilisées, notamment la télédétection, l’apprentissage machine et les méthodes qualitatives, pour déterminer les relations entre l’évolution démographique, les modèles d’utilisation des terres et les agents pathogènes émergents. Cela renforcera la modélisation et la prédiction des foyers de maladies. Cela permettra également d’enrichir la compréhension des processus transitoires animal-humain-animal de l’émergence des maladies.
Les équipes de recherche décriront et différencieront les quatre pays en ce qui concerne les répercussions de la COVID-19, de la fièvre de Lassa et de la maladie à virus Ebola sur les moyens de subsistance, les systèmes de santé, l’égalité des genres, les écosystèmes, les pratiques socioculturelles et la sécurité alimentaire. Des groupes d’action communautaire transformatrice en matière de sexospécificité seront créés pour innover dans les pratiques agricoles et sociales afin de surveiller et d’endiguer les zoonoses et les agents pathogènes émergents. Au niveau national, le projet vise à mettre en place des structures de gouvernance multisectorielle One Health, capables d’élaborer des politiques environnementales et agricoles pour atténuer l’émergence et la transmission des maladies et les risques connexes pour la sécurité alimentaire et les inégalités sociales.