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Unir nos forces pour une nouvelle phase de l’IA au service du développement : En Afrique et ailleurs

 
En tant que principal soutien de la recherche et de l’innovation en IA dans les pays du Sud, le CRDI est ravi d’annoncer qu’il unit ses forces à celles de subventionnaires du monde entier afin de concrétiser une vision commune de l’IA au service du développement en Afrique et ailleurs. Ce groupe de subventionnaires comprend le Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO) du Royaume-Uni, la Fondation Bill et Melinda Gates et l’USAID.
Un grand groupe de partenaires africains de recherche et de l’innovation dans le domaine de l’IA pour le développement sont réunis dans une salle de conférence lors de la conférence AfricAI 2023 à Kigali, au Rwanda, en juillet.
CRDI / GIZ / NIYEL
Les partenaires de la recherche et de l’innovation en IA au service du développement se sont réunis à Kigali, au Rwanda, en juillet pour la conférence AfricAI 2023.

La vision commune du groupe répond aux ambitions de la communauté dynamique de l’IA en Afrique, qui développe déjà des innovations et mène des recherches qui aideront les gens à prospérer sur tout le continent et contribueront à la promotion d’une conception d’IA inclusive et sûre en Afrique et au-delà.

Cette collaboration, qui a été discutée lors du sommet britannique sur la sécurité de l'IA prévu à Londres du 1er au 2 novembre, est financée à hauteur de 130 millions de CAD sur cinq ans.

« La collaboration internationale est essentielle pour garantir que l’IA est utilisée de manière sûre et responsable dans le monde entier », a déclaré François-Philippe Champagne, ministre de l’innovation, des sciences et de l’industrie du Canada « Notre gouvernement se fait un devoir de travailler avec des partenaires et des parties prenantes innovantes partageant les mêmes idées afin d’exploiter le potentiel de l’IA pour un développement économique durable, conformément aux efforts mondiaux visant à développer et à utiliser l’IA de manière sûre et responsable. »

James Cleverly, ministre britannique des Affaires étrangères, a déclaré ce qui suit : « Le pouvoir transformateur de l’IA devrait avoir un avantage mondial. L’IA peut améliorer la vie dans le monde entier, notamment en aidant à développer de nouveaux traitements contre les maladies et à lutter contre l’insécurité alimentaire. » 

Dans le cadre de cette collaboration, le CRDI s’associe au FCDO pour lancer une nouvelle phase du programme IA au service du développement, en mettant l’accent dans un premier temps sur l’Afrique. Cette phase vise à tirer parti de la capacité de l’IA à réduire les inégalités, à renforcer les systèmes de santé, d’éducation et d’alimentation, ainsi qu’à s’adapter aux changements climatiques. Ce programme s’appuie sur le partenariat existant entre le CRDI et l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (ASDI) – le programme Intelligence artificielle pour le développement en Afrique, ou IAPD Afrique – qui travaille déjà en étroite collaboration avec les communautés scientifiques et politiques africaines dans le domaine de l’IA.

« Le Canada est heureux de s’associer au Royaume-Uni dans le cadre de l’initiative IA au service du développement et de renforcer la capacité d’une IA sûre, responsable et inclusive dans les pays africains », a déclaré Ahmed Hussen, ministre du Développement international. « Grâce au Centre de recherches pour le développement international du Canada, nous apportons des données probantes et des recherches sur cette question cruciale. Ce travail est un brillant exemple de collaboration mondiale visant à tirer parti de l’immense potentiel de l’IA pour le développement durable tout en atténuant les risques grâce à une conception et une réglementation respectueuses des droits. »

Le partenariat avec le FCDO s’élève à près de 70 millions de dollars canadiens, la contribution du CRDI étant de 11,2 millions de dollars canadiens, ce qui porte la contribution monétaire globale du CRDI à la recherche et aux innovations en IA dans les pays du Sud à plus de 45 millions de dollars canadiens.

L’écosystème de recherche sur l’IA pour le développement ira au-delà de l’Afrique en tirant parti de la recherche et des innovations financées par le CRDI du monde entier pour faire progresser l’IA responsable dans des domaines, tels que la santé, l’éducation, le climat, la gouvernance et le genre.

« Cette nouvelle collaboration avec le FCDO, un allié clé pour relever les défis du développement, s’appuiera sur les partenariats existants du CRDI afin de favoriser le développement inclusif dans les pays du Sud grâce à une IA responsable », a déclaré la présidente du CRDI, Julie Delahanty. « L’approche écosystémique unique de ce partenariat favorisera des innovations et des politiques d’IA sûres et responsables, tout en renforçant les talents et les compétences en IA de la prochaine génération. Nous sommes impatients de nous appuyer sur les innovations existantes comme celles qui atteignent les apprenantes et les apprenants malvoyants dans les langues africaines locales, celles qui aident les exploitations agricoles à cerner et à traiter les maladies du bétail, et bien plus encore. »

La recherche et les innovations en IA appuyées par le CRDI sont axées sur le concept d’IA responsable : la pratique consistant à concevoir, à développer et à déployer des systèmes d’IA qui sont éthiques, inclusifs et durables.

Le AI Safety Summit organisé à Bletchley Park, au Royaume-Uni, en 2023, a réuni des experts en IA et des responsables des politiques du monde entier.

Eliud Owallo, secrétaire de cabinet du Kenya chargé de l’information, des communications et de l’économie numérique, a déclaré ce qui suit : « Grâce à cette vaste coalition de partenaires, les avantages potentiels de l’IA ouvriront des possibilités, et la préparation aux risques s’élargira. Ce partenariat profitera à tous les pays et garantira que les pays en développement ne sont pas laissés pour compte dans la révolution de l’IA. »

Bosun Tijani, ministre nigérian des Communications, de l’Innovation et de l’Économie numérique, a déclaré ce qui suit : « L’intelligence artificielle offre une occasion sans précédent de s’approprier les connaissances plus rapidement et de manière plus transparente afin de relever certains de nos défis socio-économiques urgents. Notre devoir en tant que responsables des politiques est de veiller à ce que notre pays puisse participer et intégrer de la création de valeur à partir de l’IA. »

Mark Suzman, PDG de la Fondation Bill & Melinda Gates, a déclaré ce qui suit : « De l’accélération des percées médicales et de l’élargissement de l’accès aux soins de santé à l’amélioration des résultats d’apprentissage et à l’augmentation de la production agricole, l’IA pourrait  aider à résoudre certains des défis les plus urgents au monde. »

James Manyika, vice-président directeur de la recherche, de la technologie et de la société chez Google, a déclaré ce qui suit : « Pour que l’IA soit efficace, c’est-à-dire qu’elle exploite son potentiel au profit de la société tout en faisant face aux complexités et aux risques, il faut l’aborder d’une manière qui implique et profite à tous. Cela signifie mobiliser l’expertise régionale, étendre les infrastructures, soutenir les innovateurs à but non lucratif utilisant l’IA et s’assurer que les individus peuvent développer les compétences nécessaires. Google soutient l’innovation et la croissance en Afrique depuis 2005, lorsque nous avons fait un gros pari sur le câble Seacom, et nous sommes impatients de travailler avec ce consortium, l’Union africaine et d’autres parties prenantes clés sur tout le continent pour tirer parti du plein potentiel de l’IA pour tous. »