Reducing Urban Violence in the Global South: Towards Safe and Inclusive Cities
L’ouvrage Reducing Urban Violence in the Global South vise à déterminer les facteurs menant à la violence dans les villes des pays du Sud et la façon dont ces facteurs interagissent avec la pauvreté et les inégalités. S’appuyant sur les conclusions d’un ambitieux programme de recherche quinquennal comportant 15 projets, soutenu par le CRDI et le Department for International Development du Royaume-Uni, l’ouvrage explore ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas afin de prévenir et de réduire la violence dans les centres urbains.
Les villes des pays en développement sont souvent perçues comme les principaux moteurs de la croissance économique, mais c’est aussi souvent dans ces villes que la violence extrême, la pauvreté et les inégalités sont les plus présentes. Dans cet ouvrage, la recherche a été élaborée et effectuée par des chercheurs des pays du Sud, qui travaillent et vivent dans les pays visés par l’étude. Ils remettent en cause bon nombre d’hypothèses avancées par les pays du Nord sur la façon dont la pauvreté, la violence et les inégalités interagissent dans les espaces urbains. Ce faisant, l’ouvrage démontre que les données acceptées sur les causes de la violence urbaine et leurs solutions, élaborées dans les pays du Nord, ne devraient pas être importées dans les pays du Sud sans un examen attentif de la dynamique et du contexte à l’échelle locale. L’ouvrage conclut par un examen des répercussions plus larges de l’élaboration de politiques et de pratiques, en formulant des recommandations pour améliorer les interventions visant à rendre les villes plus sécuritaires et plus inclusives.
Les nouvelles perspectives et les nouvelles idées proposées dans cet ouvrage seront utiles aux universitaires et aux étudiants qui étudient le développement et la violence urbaine, de même qu’aux praticiens et aux décideurs qui travaillent aux programmes de réduction de la violence urbaine.
Les directeurs

Jennifer Erin Salahub

Markus Gottsbacher

John de Boer
