Mondialisation et réforme des sommets internationaux : Le L-20, un projet de gouvernance internationale
L’ouvrage porte sur un projet de trois ans qui a examiné la possibilité de créer un L20, dont l’objectif serait de trouver une manière de se sortir d’impasses politiques qui trop souvent empêchent de réaliser des progrès relativement à d’importantes questions mondiales. Le L20 envisagé comprendrait les dirigeants des pays du G8, à qui s’ajouteraient ceux de grandes puissances régionales comme la Chine, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud et l’Égypte.
Il est question des origines du projet, qui a donné lieu à un vaste éventail de travaux de recherche de pointe et à plus d’une vingtaine d’ateliers axés sur l’action au cours desquels des centaines de spécialistes et de praticiens du monde entier ont abordé des questions de fond. On y a examiné de façon détaillée les modalités de fonctionnement d’un tel groupe de dirigeants qui se pencherait sur des questions fort diversifiées, allant de la lutte contre les maladies infectieuses au réchauffement de la planète et aux changements climatiques, en passant par la sécurité énergétique, la prolifération des armes nucléaires, la gestion des crises financières internationales et la fourniture d’eau potable et de services d’assainissement, entre autres. Dans un contexte de mondialisation rapide, l’auteur aborde les problèmes classiques liés à la gouvernance internationale : Comment empêcher la guerre ? Comment donner à manger à ceux qui ont faim ? Comment loger les sans-abri ? Comment guérir les malades et protéger les bien-portants des menaces que font peser les pandémies et le réchauffement planétaire ?
Cet ouvrage, qui comprend un avant-propos de Gordon Smith et une postface du très honorable Paul Martin, ancien premier ministre du Canada, ainsi qu’un glossaire, fournit une rare occasion d’apprécier de l’intérieur les mécanismes de la gouvernance internationale et ses perspectives d’avenir.
L'auteur
Peter C. Heap est associé de recherche principal au Centre for Global Studies de l’Université de Victoria, à Victoria, au Canada. Il a été négociateur principal et sous-ministre adjoint dans la fonction publique de la Colombie-Britannique, agent du service extérieur et sous-ministre adjoint dans la fonction publique du Canada et directeur du programme de recherche sur la gouvernabilité de l’Institut de recherche en politiques publiques.
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