Le laboratoire, le temple et le marché : Réflexions à la croisée de la science, de la religion et du développement
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Il s'agit là d’un ouvrage fascinant et très riche d’information sur un sujet qui est vital pour notre époque. Les auteurs montrent à quel point il est urgent pour nous de reconnaître les liens fondamentaux qui existent entre la science, la religion et l’activité économique. Le caractère authentique de leurs contributions et l’ouverture dont ils font preuve à propos de leur propre expérience rendent l’ouvrage très accessible et en font une vraie source d’inspiration.
— Wendy Tyndale (Coordonnatrice des religions, Dialogue sur le développement des religions du monde)
Le laboratoire, le temple et le marché présente de manière cohérente une discussion sur les problèmes et les processus de développement articulée selon quatre différents systèmes de croyance religieuse : l’hindouisme, le christianisme, l’islam et la religion bahaï. Les auteurs, qui sont tous à la fois des chercheurs et des croyants, montrent comment la croyance religieuse et la foi individuelle peuvent constituer une motivation profonde et se révéler remarquablement utiles dans la poursuite d’objectifs scientifiques. Ils soulignent même la manière dont leur foi leur a apporté une profonde compréhension de l’interdépendance qui existe entre les choses ainsi qu’une véritable compréhension de ce qu’est la compassion, et ce faisant leur a ouvert une perspective plus large et leur a permis de donner davantage de sens à leurs recherches.
Cet ouvrage participe à la recherche d’un modèle de développement qui soit davantage « centré sur les gens » et d’une pratique scientifique qui soit orientée vers la tolérance, la durabilité, la paix et la justice universelle. Il est destiné à interpeller les praticiens comme les théoriciens du développement, les décideurs politiques (agissant dans un contexte bilatéral ou multilatéral), les universitaires, les leaders religieux et ceux qui trouvent que les modèles actuels (et les approches actuelles) du progrès humain reposent sur une définition trop restrictive de l’humanité.
Le directeur
Sharon M. P. Harper est titulaire d’un diplôme de troisième cycle de la Harvard Divinity School et est diplômée en journalisme, en droit et en théologie. Juriste et chercheuse, elle justifie d’une expérience dans le domaine des droits de l’homme et des questions de discrimination, au niveau national comme au niveau international. Auteur confirmé, elle est gestionnaire de programme, compétente en matière de techniques de médiation et d’arbitrage, en matière de questions d’égalité des sexes et de recherche orientée vers le développement ainsi qu’en matière de conception religieuse et féminine de l’éthique et de l’épistémologie. De 1997 à 2000, elle a travaillé pour le CRDI, dans le cadre de la gestion de son projet sur la science, la religion et le développement. Elle travaille actuellement pour le Programme des droits de l’homme du Département de l’Héritage canadien.