Land Tenure, Gender, and Globalization : Research and Analysis from Africa, Asia, and Latin America

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S’appuyant sur des recherches menées au Cameroun, au Ghana, au Vietnam et dans la forêt amazonienne au Brésil, en Bolivie et au Pérou, cet ouvrage examine le lien entre les sexospécificités et la terre, dévoilant ainsi les rouages du capital mondial et les façons dont les gens composent avec eux.
La résistance des gens aux forces mondiales est un thème central du livre, souvent en faisant valoir la spécificité de leurs moyens de subsistance. Par exemple, en Amazonie, on traite des mouvements sociaux qui sont apparus dans le contexte des luttes pour les droits fonciers entourant l’extraction des noix de Brésil et des amandes de babassu dans un marché toujours plus mondialisé. Au Vietnam, la décollectivisation des terres est examinée dans le but de comprendre comment les sexospécificités et d’autres facteurs de différenciation sociale sont redéfinis dans un contexte d’économie de marché.
Ce livre cherche à combler le manque de documentation sur les droits fonciers et les sexospécifités dans les pays du Sud. Il soulève de nouvelles questions sur la mondialisation, en particulier sur ses acteurs (la population locale, l’État, les ONG, les multinationales) et sur leurs rapports fluctuants. Il remet également en question les concepts mêmes de sexospécificités, de terres et de mondialisation.
Les directeurs
Dzodzi Tsikata est chercheure principale à l’Institute of Statistical, Social and Economic Research et directrice adjointe du Centre for Gender Studies and Advocacy de l’Université du Ghana.
Pamela Golah a été administratrice de programme au programme Droits des femmes et participation citoyenne du Centre de recherches pour le développement international, au Canada. En 2009, elle est devenue analyste de la recherche et des politiques à la Direction générale de la recherche et de l'évaluation du ministère de la Citoyenneté et de l’immigration du Canada.