Ejercicio de los derechos y participación de las mujeres en los espacios locales: Promesas y realidades de la descentralización en América Latina
L’engouement pour la décentralisation et le transfert de pouvoirs et de responsabilités aux administrations locales repose en grande partie sur l’idée que ces dernières sont plus proches de la population que l’État est censé servir. Un tel argument peut facilement donner à penser que le mouvement de décentralisation des rôles, ressources et responsabilités publics en marche à l’échelle mondiale est également bénéfique pour les femmes. La logique est la suivante : puisque, dans la plupart des parties du monde, on continue de considérer que les femmes sont responsables de la sphère domestique, celles-ci sont plus susceptibles de se sentir concernées par les affaires domestiques et locales. Ainsi, on voit souvent en la décentralisation un important moyen d’accroître la représentation des femmes et de faire avancer le respect des droits des femmes. Or il se trouve que la réalité est plus nuancée.
La décentralisation a-t-elle rendu les administrations locales plus efficaces, plus transparentes et plus participatives ? Les administrations régionales sont-elles pour autant plus enclines à reconnaître les droits des femmes et à permettre à ces dernières de les exercer ? Ces administrations sont-elles ouvertes à la participation des femmes aux affaires sociales et politiques ?
Cet ouvrage se penche sur l’impact qu’a la décentralisation sur les femmes en examinant des cas concrets en Amérique latine. Il présente les grandes constatations émanant de projets de recherche menés en Bolivie, en Équateur, au Honduras, au Paraguay et au Salvador. Ces travaux, soutenus par le Centre de recherches pour le développement international, organisme canadien, ont été coordonnés par FLACSO Argentina.
Le directeur
Gloria Bonder dirige le secteur Género, Sociedad y Políticas de la Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales en Argentine (FLACSO Argentina). Elle a coordonné la publication de ce volume avec Clyde Soto, chercheur au Centro de Documentación y Estudios (CDE), au Paraguay.