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Coupe à blanc : Activités illégales d'exploitation forestière et de commerce du bois dans les tropiques

 
Directeur(s)
Rob Glastra
Les maisons d’édition
CRDI
ISBN
Épuisé
e-ISBN
1552500535

Formats disponibles

Les activités illégales d'exploitation forestière et de commerce du bois figurent parmi les principales causes de dégradation de la forêt dans le monde aujourd'hui. Non seulement ces pratiques menacent-elles la riche biodiversité des forêts matures, mais elles mettent en péril les collectivités traditionnelles dont le mode de subsistance repose sur ces forêts. Pour résoudre ce problème mondial, il ne suffit toutefois pas d'édicter de nouvelles lois et d'appliquer de nouveaux règlements, puisque ces lois existent déjà. Si les pays veulent gérer leurs forêts de façon durable, ils doivent appliquer les lois existantes avec efficacité, et ils doivent le faire sans attendre !

Coupe à blanc propose une profitable réflexion sur les moyens d'y parvenir. On y expose et analyse les pratiques illégales de l'industrie forestière et du commerce du bois dans quatre pays tropicaux. Au Brésil, des sociétés forestières asiatiques s'installent subrepticement en Amazonie, tandis qu'au Paraguay une complicité au plus haut niveau de la société permet de nombreuses entorses à la loi en ce domaine. Au Ghana, les producteurs de cacao sont en train de dévaster les forêts par leurs pratiques peu orthodoxes, alors qu'au Cameroun, l'imposition d'amendes et de redevances est rarissime, et l'application de la loi, tout à fait inadéquate.

Cet état de choses n'est évidemment pas exclusif à ces quatre pays. Du Paraguay à la Sibérie, de la Thaïlande au Canada, des exploitants peu scrupuleux et irrespectueux des lois dégradent en effet nos forêts. Vous trouverez également dans Coupe à blanc un survol de la situation dans le monde ainsi que d'intéressantes recommandations pour élaborer une réglementation efficace de cette précieuse ressource.

Le directeur

Rob Glastra oeuvre actuellement à titre d'expert des parcs nationaux à la DGIS, la Direction générale de la coopération internationale des Pays-Bas, et est en poste en Bolivie. De 1995 à 1997, il a coordonné un projet d'Amis de la Terre International ayant porté sur les activités d'exploitation forestière illégales et auquel ont travaillé des équipesde recherche au Brésil, au Cameroun, au Ghana et au Paraguay.