Leurs rôles varient d'un pays à l'autre, mais comprennent généralement les éléments suivants :
- octroi de subventions pour la recherche;
- favoriser le développement et l'innovation;
- renforcer les capacités de recherche grâce à des bourses d'études et de perfectionnement;
- définir et surveiller des programmes et des priorités de recherche;
- octroyer des permis de recherche;
- formuler ou réviser les politiques nationales en matière de STI;
- fournir des conseils politiques aux gouvernements;
- gérer des accords bilatéraux ou multilatéraux en matière de STI;
- suivre et évaluer les répercussions de la recherche financée par des fonds publics ainsi que de la recherche financée par d'autres sources.
Cependant, les organismes subventionnaires de la recherche scientifique en Afrique subsaharienne sont confrontés à un certain nombre de défis interdépendants, notamment une capacité limitée, un financement inadéquat, des rôles qui se chevauchent et une mauvaise coordination avec d'autres organismes, l'absence de législation appropriée et une faible mise en œuvre des politiques de financement de la science et de la recherche.
En réponse à ces défis, l'Initiative des organismes subventionnaires de la recherche scientifique (IOSRS) en Afrique subsaharienne se concentre sur le renforcement des capacités de ces organismes ou conseils afin de soutenir la recherche et les politiques fondées sur des données probantes qui contribueront au développement économique et social en Afrique subsaharienne.
L’IOSRS, qui regroupe plusieurs bailleurs de fonds, est soutenue par le CRDI, l'Agence suédoise de coopération internationale au développement, l'Agence norvégienne de coopération au développement, le Foreign, Commonwealth and Development Office du Royaume-Uni, la National Research Foundation d'Afrique du Sud et la Fondation allemande pour la recherche. Les conseils africains participants contribuent également aux ressources de l'initiative.
Objectifs du partenariat
Depuis sa création en 2015, l’IOSRS renforce la capacité des conseils participants à :
- gérer la recherche;
- concevoir et suivre des programmes de recherche;
- formuler et mettre en œuvre des politiques fondées sur l'utilisation de données probantes;
- gérer les concours de recherche pour les retombées sur le développement;
- mettre en place des réseaux entre les conseils et avec d'autres acteurs du système scientifique.
Trois dimensions transversales, à savoir l'excellence de la recherche, l'égalité des genres et l'inclusion, ainsi que la communication stratégique et l'adoption de la recherche, sont intégrées dans l'ensemble de l'initiative.
Le renforcement des capacités et l'assistance technique aux conseils devraient conduire à :
- des pratiques de gestion de la recherche davantage efficaces;
- un renforcement de la capacité des conseils à concevoir et à suivre des programmes de recherche pour formuler et mettre en œuvre des politiques fondées sur l'utilisation de données probantes;
- une capacité accrue des conseils à gérer les concours de recherche;
- des conseils de plus en plus coordonnés et en réseau.
Il est à prévoir que des organismes subventionnaires de la recherche scientifique plus efficaces renforceront les systèmes nationaux de science, de technologie et d'innovation et conduiront en fin de compte à une recherche menée au plan national qui contribuera au développement des pays participants.
Les 16 pays participants sont : le Kenya, le Rwanda, l'Ouganda, la Tanzanie et l'Éthiopie en Afrique de l'Est; la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Nigeria, le Sénégal et le Ghana en Afrique de l'Ouest; et le Botswana, le Malawi, la Namibie, le Mozambique, la Zambie et le Zimbabwe en Afrique du Sud.
Pour en savoir plus, y compris les derniers rapports et les nouvelles sur l'impact, veuillez visiter https://sgciafrica.org/ (en anglais)