Plus d’un milliard de personnes vivent dans des deltas, des terres semi‑arides et des bassins hydrographiques alimentés par l’eau des glaciers et des manteaux neigeux en Afrique et en Asie, soit des points névralgiques parmi les plus vulnérables aux changements climatiques.
L’Initiative de recherche concertée sur l’adaptation en Afrique et en Asie (IRCAAA) visait à renforcer la résilience des populations vulnérables et de leurs moyens de subsistance dans ces zones cruciales en soutenant la recherche concertée sur les changements climatiques en vue d’éclairer les politiques et pratiques d’adaptation. L’IRCAAA a adopté une approche unique en organisant la recherche autour de quatre consortiums qui rassemblaient plus de 450 chercheurs et étudiants des cycles supérieurs liés aux 18 institutions membres et plus de 40 organisations partenaires. Chaque consortium se concentrait sur les recherches liées à l’une des trois zones de changements climatiques cruciales dans 14 pays d’Afrique et d’Asie.
Le CRDI et le Foreign, Commonwealth et Development Office (FCDO) du Royaume-Uni se sont associés pour soutenir ce programme, qui a pris fin en 2019. L’expérience acquise et les enseignements tirés grâce aux efforts qu’ils ont déployés antérieurement en matière de changements climatiques dans le cadre du programme Adaptation aux changements climatiques en Afrique (2006-2012), ont permis d’éclairer et d’orienter la mission de l’IRCAAA.
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Perspectives
Points névralgiques des changements climatiques
Qu’ont en commun Bira, Chatti, Seydou et Shilpi ? Ils font partie du plus du milliard de personnes vivant dans des deltas, des terres semi-arides et des bassins hydrographiques alimentés par l’eau des glaciers et des manteaux neigeux en Afrique et en Asie, points névralgiques les plus vulnérables aux changements climatiques.
Avec un réchauffement de 1,5 °C, au moins un quart de la glace des montagnes himalayennes d’aujourd’hui sera perdu, ce qui concernera 13 % de la population mondiale. En savoir plus
Les conséquences dans les deltas de faible altitude ne seront pas mesurables avant les années 2040, lorsque la superficie des terres inondables devrait être environ 2,5 fois plus grande. En savoir plus
Les terres semi-arides connaîtront également de fortes variations des précipitations, engendrant une incidence significative sur la production d’électricité, l’agriculture et la santé. En savoir plus