Les relations favorisent la collaboration en Asie du Sud

Qu’est-ce qui motive les chercheurs et les organismes subventionnaires à collaborer avec différents partenaires ? « Bien que la collaboration dans le domaine de la recherche existe depuis longtemps, on ne sait pas exactement ce qui incite les chercheurs à collaborer », affirme Natalia Yang, titulaire d’une bourse de recherche du CRDI en 2017.

Elle a donc décidé de trouver la réponse à cette question au sein d’instituts de recherche en politiques publiques de l’Asie du Sud. Cette région « offre un contexte unique, car la plupart des pays de la région font face à des défis similaires », explique-t-elle.

Mme Yang a découvert que ce qui incite les chercheurs à collaborer dépend du rôle que jouent les partenaires au sein d’une organisation. Par exemple, les chercheurs se concentrent sur ce qu’ils ont à offrir et sur ce qu’ils peuvent tirer d’une collaboration – l’amélioration des compétences et l’accès à de nouvelles connaissances, par exemple, ou des réseaux plus solides.

Les principaux enquêteurs, les coordonnateurs et les organismes subventionnaires, quant à eux, se soucient davantage de la façon dont la collaboration contribue à l’obtention et à l’échange de connaissances (p. ex., en lançant un dialogue régional ou international). Les organismes subventionnaires voient aussi la collaboration comme une façon d’attirer d’autres bailleurs de fonds à une cause qui leur tient à coeur.

Dans l’ensemble, dit-elle, elle a appris que « derrière toute recherche, il y a une composante humaine qui doit être reconnue et soutenue. Pour comprendre la collaboration dans le domaine de la recherche, il faut aussi révéler les relations à l’oeuvre derrière tout ce que nous faisons. »

Mme Yang attache de l’importance à l’expérience qu’elle a acquise en recherche, y compris concernant le fait « qu’il est préférable de ne pas trop analyser les étapes que je dois suivre en tant que chercheuse. Souvent, la meilleure chose à faire est simplement d’agir et d’avoir la flexibilité de s’adapter à de nouvelles circonstances et questions de recherche jusque-là inconnues. »