Liban
Soutien total accordé par le CRDI
Depuis 1975, le CRDI a financé 103 activités d’une valeur de 25 millions $ CA
Grâce à l’appui du CRDI :
- les effets des infiltrations d’eau salée le long du littoral de la Méditerranée orientale s’atténuent;
- les capacités d’analyse économique des chercheurs locaux s’améliorent;
- les politiques qui régissent le secteur gazier à la lumière des sources de gaz nouvellement découvertes au Liban sont réformées;
- une politique de réduction de la consommation d’alcool chez les jeunes est mise au point;
- les systèmes de santé dans l’ensemble de la région s’améliorent, en particulier les services d’intervention rapide;
- la population comprend mieux les dangers de la pipe à eau pour la santé et les résultats de la recherche se traduisent en politiques.
Nous soutenons la recherche au Liban dans le but de mettre en place des conditions propices à la prospérité future de la région. Les recherches que nous finançons favorisent la stabilité à un moment où le Liban s’emploie à relever les défis d’ordre humanitaire que pose l’afflux de réfugiés iraquiens, palestiniens et syriens sur son territoire.
Quand a pris fin, en 1991, la guerre civile qui avait duré 15 ans, nous avons d’abord privilégié les activités visant à guider le processus de paix et la transition à la démocratie. Nous avons ensuite élargi notre appui et subventionné des travaux portant sur l’agriculture en milieu aride, la gestion des bassins versants et l’assainissement.
Ainsi, au début des années 2000, les travaux des chercheurs ont aidé le village d’Arsal à trouver des solutions aux conflits relatifs à l’utilisation des terres à des fins d’élevage, de fruiticulture et d’extraction de la pierre. Les agriculteurs d’Arsal ont également adopté de nouvelles techniques et se sont mis, entre autres, à semer des plantes fourragères sous les arbres fruitiers pour fertiliser le sol.
L’usage du narguilé
Nous avons également appuyé la lutte antitabac afin de réduire les risques, entre autres, de cancer, de diabète et d’accidents vasculaires cérébraux. Une étude menée auprès des utilisateurs du narguilé, ou pipe à eau, qui sont très nombreux au Moyen-Orient, a donné lieu à des résultats inédits.
Des chercheurs de l’Université américaine de Beyrouth ont en effet prouvé que les utilisateurs de la pipe à eau inhalent davantage de fumée et d’émanations toxiques que les fumeurs de cigarettes. Ce constat, qui allait à l’encontre des croyances répandues, a incité l’Organisation mondiale de la santé à attirer l’attention sur les risques que pose l’usage du narguilé pour la santé. En 2011, à la suite du travail de plaidoyer des chercheurs, le Parlement du Liban a adopté un projet de loi antitabac beaucoup plus sévère que celui qui avait été proposé au départ. L’équipe de chercheurs a ensuite mené d’autres activités de rayonnement. Elle a notamment organisé des concours éducatifs dans les écoles et a aidé les restaurants et les cafés à se conformer à l’interdiction de fumer.
Des bourses d’études pour les réfugiées
À la demande du gouvernement du Canada, le CRDI et des bailleurs de fonds internationaux ont contribué à la création d’un fonds de bourses qui offre aux Palestiniennes vivant dans des camps de réfugiés au Liban la possibilité de mener des études universitaires de premier cycle. Créé en 2000, le fonds a permis d’attribuer des bourses d’études à de jeunes Palestiniennes pauvres qui obtenaient de bons résultats scolaires pour les aider à décrocher un diplôme universitaire. Plus de 200 jeunes femmes ont ainsi reçu une bourse et obtenu un diplôme, en biologie, en génie et en conception graphique, entre autres.